Charlie Chaplin : Les lumières de la ville
Les lumières de la ville
Par Guillaume Debrulle
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
Clefs-ConcoursS'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier à l'agrégation et au Capes, Clefs-Concours offre une synthèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche.
Synthèse des travaux les plus récents, Clefs-Concours permet de s'orienter dans la bibliographie et de mettre en perspective l'évolution des savoirs.
Clefs concours Cinéma
Tous les titres sont organisés autour d’une structure commune :
- des repères : un rappel du contexte intellectuel et esthétique.
- les grandes “problématiques”, indispensables à la compréhension des enjeux de l'œuvre.
- des outils méthodologiques, notamment bibliographiques.
- un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.
Fiche technique
- Référence
- 460486
- ISBN
- 9782350304861
- Hauteur :
- 17,8
- Largeur :
- 12
- Nombre de pages :
- 192
Introduction
Repères
La conquête de l’indépendance artistique
La carrière anglaise dans le music-hall
Keystone (1914)
Essanay (1915-1916)
Mutual (1916-1917)
First National (1918-1923)
United Artists (1923-1952)
Chaplin face au cinéma parlant
Le tournant du parlant
Les doutes de Chaplin
Le pari du muet
Chaplin au travail
La “bande à Chaplin”
L’obsession du contrôle
L’obsession de la perfection
Genèse des lumières de la ville
La préproduction (1928)
La production (1929-1930)
La postproduction (octobre 1930 - janvier 1931)
Épilogue
Problématiques
“A comedy romance” : rire et larmes mêlés
Permanence du slapstick
Quelques figures burlesques
Un burlesque bien tempéré
Analyse du gag
La veine mélodramatique
Le personnage de la Jeune Fille
Le personnage du Vagabond
La référence au conte
L’imbrication du comique et du sentiment
La mélodramatisation de la comédie chaplinienne
La conjugaison des genres
Variations de tempo
La poétique du contraste
Un principe comique
Gentleman / vagabond
Grand / petit
Viril / féminin
Le contraste de deux univers
Deux maisons
Deux rapports à l’autre
Gramophone versus piano
Contraste et réversibilité : une œuvre hantée par l’instabilité
Pauvre / riche
L’instabilité du monde
L’impossibilité de trouver sa place
“In pantomime” : un cinéma du corps
Anatomie d’un corps comique
L’art de la pantomime
Démarche, gestuelle, mimique
L’homme enfant
L’inscription du corps dans le monde
Le rapport au décor
Le rapport aux objets
Manger
Rester vertical
Le déséquilibre et la chute
L’ivresse
Le combat de boxe
“You can see now?” : la conquête de la vision
Une comédie des illusions
Les défaillances du regard
Personnages dans l’illusion
De l’aveuglement à la clairvoyance
Ombre et lumière
Le cheminement vers la vision
Voir, entendre, toucher
Ouvrir les yeux du spectateur
Donner à voir la misère
Dénoncer le préjugé social
Renouveler notre regard sur le monde sensible
“Un film sans dialogue, mais sonore”
La parole
La dérision de la parole
Le goût des mots
Les bruits
Les bruits que l’on entend
Les bruits que l’on imagine
La musique
La musique intradiégétique
La musique extradiégétique
Outils
L’épreuve écrite
Conseils méthodologiques
Un exemple : “Fleurs”
L’épreuve orale
Conseils méthodologiques
Un exemple : la séquence de la vitrine (séquence 2)
Séquencier
Filmographie
Ressources
Textes
Médias
Glossaire
Photogrammes
Guillaume Debrulle, ancien élève de l’ENS Lyon, professeur agrégé de Lettres modernes, est titulaire d’un master d’études cinématographiques consacré à Chaplin et collabore aux Cahiers des Ailes du désir. Il enseigne en classes d’option Cinéma-audiovisuel au lycée Albert Camus de Bois-Colombes.
"Il ne faut pas croire que ce que nous appelons le “cinéma muet” était un temple de silence. Non seulement le public des premiers temps était loin d’observer un silence scrupuleux pendant les projections, mais les films étaient souvent accompagnés par la musique d’un pianiste (d’un organiste, d’un petit orchestre, etc.), par les paroles d’un bonimenteur ou par le travail d’un bruiteur dans la salle au moment de la projection. Par ailleurs, les personnages des films muets ne sont pas privés de parole, tant s’en faut."