Pour en finir avec la liberté
Par Jean-Luc Jeener
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
Jean-Luc Jeener est un des pamphlétaires les plus brillants de sa génération. Il s'insurge ici contre la dérive de nos sociétés qui cherchent à prévenir tout risque, à aseptiser la vie pour la prolonger indéfiniment et à dicter aux citoyens leur conduite pour une série d'interdits et d'obligations. La crise sanitaire est un révélateur profond de nos dérives : déresponsabilisation des politiques qui s'abritent derrière les experts, démission de l'Église qui accepte une eucharistie cathodique, inaudibilité de toute voix discordante et résurgence de la délation de son prochain, qui serait oublieux du confinement, de son masque, de se faire tester...
Fiche technique
- Référence
- 460706
- ISBN
- 9782350307060
- Hauteur :
- 17,8 cm
- Largeur :
- 12 cm
- Nombre de pages :
- 192
- Reliure :
- broché
Avertissement
Le confinement : le prix à payer
Le couvre-feu
Le déconfinement : le masque
Les EHPAD
L'hygiénisme
Le pouvoir des médecins
La peur
L'Église
L'Égalitarisme
Une société totalitaire
La délation
Les lois mémorielles
La justice et le poids des mots
Les juges
Le principe de précaution
L'écologie
La liberté
En conclusion
Notes
Lui-même acteur et metteur en scène, Jean-Luc Jeener dirige le Théâtre du Nord-Ouest à Paris ainsi que la compagnie de l’Élan. Il est également critique de théâtre au Figaro Magazine et à Valeurs actuelles.
J'espère que ce livre sera un peu utile à beaucoup de ceux qui ne pensent pas, comme moi, que la liberté est le plus précieux de nos biens. Cette liberté qui depuis quelque temps est si malmenée dans nos sociétés démocratiques. Et dont on a vu (et à l’heure où j’écris dont on voit encore) à quel point elle a été maltraitée, brutalisée, réduite, méprisée, par la crise du coronavirus. Le consensus dans la population a été sans appel, et les politiques, à de très rares exceptions près, ont fait chorus : la santé doit primer sur la liberté. Et la petite minorité scandalisée de ceux qui protestaient ont vite été traités d’idéalistes déconnectés des réalités, d’inconscients, de mauvais citoyens, d’égoïstes, voire même de dangers publics et d’assassins quand on osait désobéir au confinement infligé à toute la population.
Au nom d’un bien prudent, la santé, on nous a ôté un bien dangereux : la liberté.