Les régions de l'Arctique
Dirigé par Camille Escudé-Joffres.
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
Traitant du sujet 2020 de Géographie des classes de Khâgne A/L Lyon, l'ouvrage fait le point sur une région déterminante pour le futur de l'humanité.
Ont participé: H. Amiot, P. Bailleul, M. Benoit, D. Cambou, E. Canobbio, E. Canova, R. Courault, A. Decaulne, M. Delaunay, A. Delmas, M. Duc, C. Escudé-Joffres, S. Hou, C. Le Ho, S. Maraud, D. Mercier, P. Pic, E. Richard, G. Sutton, Y. Vaguet, F. Vidal, M. Vullierme.
Fiche technique
- Référence
- 460599
- ISBN
- 9782350305998
- Hauteur :
- 17,8 cm
- Largeur :
- 12 cm
- Nombre de pages :
- 416
- Reliure :
- broché
- Format :
- poche
REPÈRES
Définir l’Arctique, objet géographique complexe et récent
La conquête et colonisation de l’Arctique : comprendre l’Arctique avec un regard critique
Les imaginaires coloniaux dans la définition de l’Arctique
Un territoire “vide” ?
La nordicité pour comprendre l’Arctique
La construction d’un espace à conquérir
L’Arctique pensé par et pour le Sud
L’invisibilisation des autochtones
Le développement pour dominer l’Arctique
L’Arctique comme espaces pluriels et dynamiques
Des espaces habités
Des réalités hétérogènes à appréhender de façon multiscalaire
Des espaces dynamiques et en constante transformation
Conclusion
Les mutations environnementales de l’Arctique et les risques induits par les changements climatiques contemporains
Une régionalisation des changements climatiques en Arctique
Pourquoi l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste des régions du monde
Les changements environnementaux des marges glaciaires : métamorphoses paraglaciaires et risques induits
par la fonte des glaciers
Les impacts des changements climatiques sur les zones à pergélisol : métamorphoses para-périglaciaires et les risques induits
Des nuances à toutes les échelles du bassin arctique
Changements climatiques et couvertures végétales en Arctique
Vivre face aux risques naturels en Arctique
Aléa, vulnérabilité et risque : trois notions complémentaires essentielles
Quels risques naturels en Arctique ?
Séismes et éruptions volcaniques : des risques secondaires
La multiplication des situations de vulnérabilité face aux processus gravitaires
Les versants rocheux instables
Les avalanches : menaces sérieuses en Arctique
La fonte du pergélisol : une menace pour les infrastructures
LES RÉGIONS DE L’ARCTIQUE EN MUTATION : UN PANORAMA RÉGIONAL
Quels facteurs de mutation en Arctique ?
Enjeux contemporains de l’Arctique américain
L’Arctique étasunien, une périphérie nationale qui vit du pétrole
L’Arctique canadien face à ses enjeux sociaux
L’Inuit Nunangat, quatre territoires à majorité Inuit
• Le Nunavut, territoire inuit autonome
• Le Nunavik, l’Arctique québécois
L’Inuit Nunangat, enjeux et paysages communs
• Les Inuits, population la plus jeune et la plus féconde du Canada
• L’enjeu des suicides
• Le défi de l’emploi des Inuits
• Les “coops”, élément central des communautés autochtones du Nord canadien
• Hunter Support Program, outils de préservation culturel et de subsistance
Les relations entre Inuits et gouvernements : mobilités forcées, problèmes sociaux et travail de réconciliation
• Les pensionnats autochtones, source du mal-être actuel des autochtones
• Les relocalisations forcées du Haut Arctique canadien (1953)
• La sédentarisation forcée, l’exemple de l’extermination des chiens
de traîneaux au Québec (1950-1960)
• La Commission royale sur les peuples autochtones, ses rapports (1991)
et ses “avancées”
La société groenlandaise en mutation : itinéraire d’un État en devenir
Les débuts de la colonisation : évangélisation et commerce
Un territoire difficilement exploitable : l’aménagement comme solution
La naissance des Groenlandais
Développement économique et nationalisme
Le Groenland, cette Province du Nord
Industrialisation et autonomie : Kalaallit Nunaat
Développement des services et de l’industrie sous l’autonomie
Tourisme et mines : l’économie de (l’hypothétique) État groenlandais ?
Un (État-)nation comme les autres ?
Autochtonie, capitalisme et indépendance
La région de Barents : une interface Europe/Arctique
Un espace périphérique, une identité singulière
Des caractéristiques géographiques singulières
Une région marginalisée par rapport aux processus historiques européens
Une communauté humaine diverse
La mutation d’un espace polaire
L’héritage d’une région industrialisée
La question nucléaire en mer de Barents
Transformation climatique et écosystémique
Vers un climat atlantique ?
La modification des régimes écosystémiques
La région de Barents, un espace de dialogue
Un processus d’institutionnalisation
Une politique de proximité au sein de la communauté de Barents
Le processus de désenclavement continental : une région à la croisée des chemins
Le poids des projets infrastructurels
Le tourisme, un secteur économique en croissance
Vers une rénovation des rapports entre le centre et la périphérie ?
La Russie, géant arctique
La renaissance du “Grand Nord”
Le retour de l’Arctique comme nouveau front pionnier dans le discours politique russe
Des revendications territoriales : la question des plateaux continentaux et de la mer de Barents
L’exploitation des ressources naturelles de l’Arctique russe
L’Arctique, une région de production majeure pour la Russie
Un timide développement des ressources offshores
La péninsule de Yamal, réservoir d’hydrocarbures de la Russie
Les hydrocarbures de l’Arctique, des ressources étroitement contrôlées par l’État fédéral
L’exploitation des minerais de Norilsk et de la péninsule de Kola
Le Sevmorput, une route maritime plus nationale qu’internationale ?
Un trafic international limité par les conditions de navigation
Une route vitale pour l’économie russe
Renforcer la capacité militaire en Arctique
Rénover les infrastructures militaires
Conclusion
HABITER LES RÉGIONS DE L’ARCTIQUE - DYNAMIQUES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES
Habiter les régions de l’Arctique
Habiter : retour sur un concept majeur de la géographie contemporaine
Qui habite l’Arctique ?
Habiter l’Arctique, entre contraintes et ressources
Des modes d’habiter divers
Peuples autochtones et inclusions différentielles en Arctique
Les peuples autochtones en Arctique : quelles expériences en commun ?
“Peuples autochtones” : retour sur une catégorie politique
Au commencement était la colonisation : exclure, contrôler et assimiler par des “technologies spatiales de pouvoir”
La dimension spatiale des inégalités : les échelles des rapports de pouvoir
L’hétérogénéité sociale de l’Arctique : des inégalités territoriales aux inégalités entre groupes sociaux
• Canada
• États-Unis/Alaska
• Groenland
• Europe nordique
• Russie
La dimension urbaine de la marginalisation :
le cas des Inuits à Ottawa
Corps autochtones
Une condition autochtone ? Résistances et réappropriations
Des mobilisations locales et communautaires…
… à des actions institutionnalisées
Des initiatives dans le domaine artistique : chercher l’inclusion ou la dépasser ?
Conclusion
Les villes en Arctique : une urbanisation différenciée
Une grande diversité des formes d’habiter en Arctique : une approche comparative Tromsø/Iqaluit
Les villes comme relais des territoires arctiques
Des villes qui font face au changement climatique
Le front pionnier contemporain en Arctique : urbanisation et industrialisation en Sibérie occidentale
Retour sur le concept de front pionnier
Le déploiement du front pionnier
Ressource et nature : une économie prédatrice
La transition urbaine associée
Habiter les cités pionnières arctiques
Conclusion sur le front pionnier ouest-sibérien
L’affirmation d’une ville polaire à la périphérie du monde : le cas de Nuuk, au Groenland
Quand les orientations politiques font la ville
Une croissance urbaine soutenue par l’industrialisation
L’urbanisation accélérée par la réforme des finances publiques
Les défis urbains d’une ville polaire à la croissance galopante
Une politique de l’habitat vectrice de marginalisation
Une urbanité composée par la nature polaire
Les processus d’affirmation d’une ville moyenne comme capitale
Une centralité renforcée par l’accumulation de fonctions stratégiques
Entre reconnaissance et indépendance, une ville symbole de la modernité inuite
Conclusion : Nuuk est-elle une métropole polaire ?
Habiter l’Arctique, une entrée par les pratiques des acteurs : le cas de Qassiarsuk, au Groenland
De l’installation à l’aménagement, quand les individus créent un territoire
Une histoire ancrée
Des pierres rouges déplacées
Le bélier : représentation et identité collective
Un espace ressource et obstacle : échelles, mutations et négociations de l’habiter
Instabilités et solidarités territoriales
Habiter, ou la co-construction dialectique du territoire
RESSOURCES ET ENVIRONNEMENT - APPROPRIATION ET MISE EN VALEUR DES RESSOURCES
Quel développement en Arctique ?
Quels développements en Arctique ?
Une mise en perspective historique
Proto-régionalisation, comptoirs et marchands en lisières des empires
Le cycle de l’aménagisme boréal
Nordicité et tiers-monde boréal, l’apport conceptuel fondamental des écoles nordiques francophones au débat sur le développement
Si la nordicité est un outil, le nordisme est un humanisme
L’océan Arctique, espace de la mobilité
Introduction : l’Arctique, un “merritoire”
Naviguer dans les régions Arctiques : des contraintes importantes
Bref historique de la navigation arctique
Une navigation contrainte, encore limitée
Un raccourci ? Un discours à nuancer
La navigation arctique : typologie
La navigation commerciale : différencier transit et destination
La navigation touristique
Conclusion
Les hydrocarbures en Arctique
Une diversité des gisements d’hydrocarbures et des découpages de l’Arctique
Remise en perspective historique de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures en Arctique : une progression heurtée
L’Arctique, un eldorado ou un mirage ?
Des ressources inégalement réparties et difficiles à mettre en valeur
Production actuelle et perspectives de développement
Transporter les hydrocarbures arctiques : les défis des pipelines et routes maritimes
Les acteurs impliqués dans les activités pétrolières et gazières
en Arctique
Défis et problèmes environnementaux
Ruée vers l’or noir ou sanctuarisation du monde blanc ?
Les pratiques de l’élevage de rennes en Arctique
L’homme et le renne, une histoire et une géographie en commun
L’élevage de rennes : un mode de vie pluriséculaire
La complexe domestication du renne : la migration au cœur de l’identité des systèmes pastoraux autochtones
La taïga et la toundra : grands domaines bioclimatiques et espaces-ressources pour le genre humain
Changement, perte, résilience et revitalisation : l’actualité des peuples du renne
Les pratiques pastorales du peuple du renne entre Sámis et peuples de Russie
Les Sámis (Norvège, Suède, Finlande et Russie) : dernier “peuple premier” d’Europe
En Russie, l’exemple de trois peuples autochtones
• Les Nenets : un système d’élevage nomade à l’échelle du millier de kilomètres
• Les Evenys, une société marginalisée par sa géographie et son économie
• Les Chukchis : une société à cheval entre l’océan glacial Arctique et l’Extrême-Orient sibérien
Conclusion : une multitude de facteurs de vulnérabilité socio-environnementaux des systèmes pastoraux eurasiens
Les défis des infrastructures face aux mutations de l’Arctique
Des infrastructures très inégalement réparties
Le développement des infrastructures, un combat contre la géographie et le climat
Quel rôle pour les États et les entreprises privées pour le développement du Nord ?
Quel est le moteur de l’investissement dans l’Arctique ?
Les infrastructures de transport, éléments vitaux pour les mobilités arctiques : des situations très diverses
Les infrastructures aéroportuaires
Des projets ferroviaires fortement liés à la nouvelle route de la soie et aux industries extractives
Les infrastructures portuaires
Les infrastructures routières
Quelles énergies pour aujourd’hui et demain dans l’Arctique ?
Une dépendance au diesel pour une bonne partie des habitants de l’Arctique
L’émergence des énergies renouvelables
Des territoires désenclavés grâce aux infrastructures de télécommunications
Peut-on parler de fracture numérique dans le domaine de l’accès à internet ?
Le secteur des data-center et du Bitcoin :
l’Arctique futur hub de données du monde ?
GOUVERNANCE ET GÉOPOLITIQUE
À qui appartient l’Arctique ? Souveraineté et sécurité dans les régions de l’Arctique
Une course à l’appropriation ?
Bref rappel : le droit de la mer et la CNUDM
L’Arctique, un espace régulé
La question des détroits
Souveraineté et sécurité dans la région arctique :
enjeux de géopolitique régionale
Géopolitique de l’Arctique : perspective historique
L’Arctique contemporain : confrontation ou coopération ?
Une stabilité menacée ? Une question d’échelle
Conclusion
Les droits des peuples autochtones à différentes échelles
Les peuples autochtones en région arctique :une brève introduction
Le droit des Sámis au niveau national : les parlements sámis
Le droit des Sámis au niveau local :
les conflits liés à la gouvernance des terres et ressources
Le droit au niveau transnational : la convention nordique sur les droits du peuple sámi
Conclusion
L’intérêt international pour les régions de l’Arctique
L’Asie : un intérêt qui se marque par des investissements économiques
La Chine, une diplomatie pro-active en Arctique
La ruée vers les hydrocarbures à travers la route polaire de la soie
La participation chinoise au projet gazier Yamal LNG en Sibérie comme illustration de la pénétration asiatique en Arctique -
Les partenariats avec les compagnies étrangères dans le contexte des sanctions contre la Russie
L’Islande et le Groenland : les cibles privilégiées des investissements chinois
L’Europe en retrait ?
L’Europe et l’Arctique : un espace interconnecté
Des échanges économiques centrés sur la pêche,
le transport maritime et les ressources énergétiques
La dépendance aux fonds européens pour le développement des régions
L’interconnexion entre les régions arctiques européennes et le continent européen favorisée par le développement des infrastructures de transport et de communication
Enjeux géostratégiques
L’UE et l’Arctique : un engagement difficile voulant garantir les équilibres environnementaux et géostratégiques
• De la Dimension nordique à aujourd’hui : la remise en question de la légitimité de l’UE comme acteur arctique
• Un engagement plus marqué mais différencié du point de vue géographique
La question du statut d’observateur de l’UE au Conseil de l’Arctique
OUTILS
Zooms
Les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées au Canada
Le sealift, le seul moyen de rendre la vie dans les communautés isolées de l’Arctique plus abordable ?
Les animaux en Arctique, entre prédation et protection
La pêche dans l’Arctique norvégien
L’exploitation minière en Arctique
Le rôle de l’UE dans l’accord visant à prévenir la pêche non réglementée en haute mer dans l’océan Arctique central (moratoire sur la pêche)
Négociations
Pourquoi cet accord ?
Que prévoit l’accord ?
La Feuille de route nationale pour l’Arctique -
“Le grand défi de l’Arctique”
Le partenariat gazier sino-russe - Le tracé du gazoduc “Force de Sibérie 1” comme illustration d’un partenariat déséquilibré
Le Code polaire
DONNÉES STATISTIQUES CARTES CLICHÉS
Tableaux
Tableau 1 : Répartition des principales populations autochtones
dans les territoires arctiques
Tableau 2 : Emploi par industrie et nationalité, 2017
Tableau 3 : Répartition de population selon la localisation
et l’année au Groenland
Tableau 4 : Tableau simplifié de l’état de la reconnaissance étatique des peuples autochtones en Arctique
Tableau 5 : Récapitulatif des situations du rapport à la santé
selon les différentes régions de l’Arctique
Tableau 6 : Peuplement de l’Arctique, nouvel équilibre avec le Sud (Plaine de l’Ob)
Tableau 7 : Distances entre quelques ports de l’hémisphère nord
Tableau 8 : L’évolution du financement du projet Yamal LNG avec l’introduction des sanctions occidentales
Tableau 9 : Année d’obtention du statut d’observateur au Conseil de l’Arctique et politique arctique publiée des États non-arctiques
Tableau 10 : Deux gisements offshores :
Chtokman et Prirazlomnoe
Graphiques
Graphique 1 : Nombre de transits réalisés via le PNE et le PNO depuis 2007
Graphique 2 : Nombre de voyages de transit comparé au nombre de voyages total dans le PNO
Graphique 3 : Évolution du nombre de croisières selon une sélection de destinations polaires
Figures
Figure 1 : La boucle de rétroaction positive du réchauffement climatique de l’Arctique
Figure 2 : La fonte des glaciers et les risques induits
Figure 3 : Les changements environnementaux
sur les littoraux arctiques et les risques induits
Figure 4 : Représentation schématique des modes de gyres pastorales de Laponie
Figure 5 : Le découpage territorial de la mer selon la Convention de Montego Bay, 1982
Cartes
Carte 1 : Le réchauffement climatique de l’Arctique (1961-2014) pour la saison froide de novembre à avril et la saison “chaude” de mai à octobre
Carte 2 : Inuit Nunangat, les territoires inuits du Canada
Carte 3 : Le Groenland et ses municipalités
Carte 4 : Principaux centres urbains et délimitation administrative de la région de Barents
Carte 5 : Les voies de chemins de fer dans la région de Barents
Carte 6 : Part estimée de la population autochtone
dans la population totale des régions considérées
Carte 7 : L’Arctique russe
Carte 8 : Noms des peuples autochtones par aire linguistique
Carte 9 : Produit régional brut par habitant
par rapport à la moyenne de l’Arctique en 2016
Carte 10 : Taux de chômage en pourcentage de la population active en Arctique en 2016
Cartes 11a et 11b : Villes et réseaux de transport en Sibérie occidentale, hier et aujourd’hui
Carte 12 : La ville de Nuuk dans le réseau urbain du Groenland
Carte 13 : Répartition des sociétés arctiques et subarctiques eurasiennes pratiquant l’élevage de rennes
Carte 14 : Le hameau de Qassiarsuk
Carte 15 : La région de Kujalleq
Carte 16 : L’Arctique, un océan relié à l’océan global
Carte 17a : Étendue moyenne de la glace de mer en février 1979 et 2019
Carte 17b : Étendue moyenne de la glace de mer en août 1979 et 2018
Carte 18 : Les routes maritimes arctiques
Carte 19 : La CNUDM et son application en Arctique
Carte 20 : Infrastructures gazières et projets russes en Asie
Carte 21 : Les membres du Conseil de l’Arctique
Carte 22 : Les limites de l’Arctique
Carte 23 : Les régions sámies
Carte 24 : La péninsule de Yamal
Carte 25 : Villes de l’Arctique
Carte 26 : Ressources et hydrocarbures en Arctique
Carte 27 : Gydan et la péninsule de Yamal
Carte 28 : Aires administratives de l’Arctique
Carte 29 : En Sibérie, l’espace vécu d’une famille Khanty
Photos
Photo 1 : Vue du village de Kangiqsualujjuaq, sur la côte nord-est du Nunavik
Photo 2 : Longyearbyen, capitale de l’archipel du Svalbard, sur l’île du Spitsberg
Photo 3 : Vue du centre de la base de recherche du Centre d’études nordiques à Kangiqsualujjuaq
Photo 4 : Vue de la piste d’atterrissage de Kangiqsualujjuaq, sur la côte nord-est du Nunavik
Photo 5 : Vue du centre industriel de Nikel, Russie
Photo 6 : Iqaluit
Photo 7 : Tromsø
Photo 8 : Gâchis environnemental
Photo 9a : Des baraquements aux cottages
Photo 9b : Dortoirs
Photo 9c : Immeubles soviétiques dans la toundra
Photo 9d : Nouvel immeuble
Photo 9e : Immeuble récent
Photo 9f : Cottage individuel de briques
Photos 10a et 10b : Émergence des paysages de consommation
Photo 11 : Nuuk, une ville palimpseste :
l’exemple du quartier de Tuapannguit
Photo 12 : Imitation d’une aurore boréale par l’architecture du centre culturel Katuaq
Photo 13 : Rennes de la communauté Gabna (Norrbotten, Suède) pâturant dans les tourbières d’Abisko en début d’été
Photo 14 : Maison de Qassiarsuk, Groenland
Photo 15 : Sikorsuit, “les grandes glaces” au Groenland
Photo 16 : Le village et les sites archéologiques de Qassiarsuk, Groenland
Chronologie
Pour goûter aux cultures arctiques
Ouvrages
Films, séries et documentaires
Expositions
Bibliographie
Glossaire
Sigles et acronymes
Hervé Amiot est agrégé de Géographie, ancien élève de l’École normale supérieure (Ulm) et doctorant en Géographie à l’université Bordeaux-Montaigne (UMR Passages) et à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Croisant géographie politique et géographie des migrations, sa recherche porte sur les mobilisations transnationales au sein de la diaspora ukrainienne en Europe occidentale. Il s’intéresse plus généralement à la géopolitique de l’espace post-soviétique. Il a rédigé dans cet ouvrage la partie consacrée à la Russie arctique.
Pia Bailleul est doctorante en Anthropologie au laboratoire d’Ethnologie et Sociologie comparative (LESC) et à l’université Paris-Nanterre. Sa thèse porte sur les problématiques industrielles et politiques du Groenland dans une perspective diachronique. Elle mène ses recherches ethnographiques à Nuuk, Qaqortoq et Qassiarsuk depuis 2016. Elle a rédigé pour cet ouvrage un chapitre sur les mutations contemporaines de la société groenlandaise et un autre sur les modalités de l’habiter au niveau du village de Qassiarsuk (Groenland).
Marie Benoit est agrégée de Géographie et diplômée du master Stratégies territoriales et urbaines de Sciences Po Paris. Elle enseigne au lycée Nicolas-Joseph Cugnot de Neuilly-sur-Marne. Elle a rédigé les parties portant sur les mutations de l’Arctique et sur la notion d’habiter.
Dorothée Cambou est docteure en Droit et chercheuse en post-doctorat à l’université d’Helsinki. Ses recherches portent principalement sur les droits humains, en particulier le droit des peuples autochtones et des communautés locales en Arctique, ainsi que sur les questions liées à la gouvernance des ressources naturelles. Elle a rédigé pour cet ouvrage le chapitre consacré aux droits du peuple Sámi.
Éric Canobbio est géographe, maître de conférences à l’université Paris 8, membre du GDR Arctique et du laboratoire Ladyss UMR 7533, il travaille sur les enjeux de développement dans les moyens et grands Nords et leurs conditions d’insertion dans la mondialisation à partir des échelles locales et régionales. Il a rédigé dans cet ouvrage la partie consacrée aux développements en Arctique.
Émilie Canova est diplômée de l’École normale supérieure (Ulm) en Géographie. Après un séjour de recherche à l’université d’Oxford sur la Russie et l’Arctique, elle a travaillé au ministère des Affaires étrangères français et a notamment participé à la rédaction de la Feuille de route nationale sur l’Arctique et à la COP21. Elle travaille actuellement auprès de l’Organisation maritime internationale et dirige le programme Nordiques du Groupe d’études géopolitiques (GEG). Elle a rédigé la partie consacrée à l’Union européenne et l’Arctique.
Romain Courault est docteur en Biogéographie et Climatologie, ATER à Sorbonne-Université (FRE Espaces, Nature et Culture). Spécialisé en biogéographie et en climatologie, il travaille sur la quantification des effets systémiques du changement global actuel sur le renne Rangifer tarandus et les systèmes d’élevage associés, en particulier en Scandinavie (éleveurs Sámi). Ses recherches tentent notamment de factoriser les relations atmosphère/climat/végétation/biologie des rennes/économie de l’élevage, et d’analyser à échelle régionale et locale l’adaptabilité des modes migratoires, des choix d’habitats et/ou d’évitement des rennes. Il a rédigé dans le présent ouvrage le chapitre consacré à l’élevage de rennes.
Armelle Decaulne est directrice de recherche au CNRS, géographe de formation. Elle travaille sur l’impact géomorphologique des dynamiques de pente dans les régions froides des hautes latitudes et tempérées de moyenne montagne et les risques associés. Ses recherches l’ont menée en Islande, en Norvège et au Québec nordique. Elle a rédigé dans cet ouvrage la partie consacrée à l’exposition aux risques naturels en Arctique.
Michael Delaunay est chercheur à l’Observatoire de la Politique et la Sécurité de l’Arctique (OPSA), centre de recherche rattaché à l’École nationale d’administration publique (ENAP) à Montréal. Doctorant en sciences politiques à l’université de Versailles-Saint-Quentin au laboratoire CEARC, il prépare une thèse sur la question du rôle que jouent les télécommunications dans l’Arctique nord-américain pour les États et les populations autochtones, notamment au Nunavut. Ses thèmes de recherche principaux sont la géopolitique, les nouvelles technologies et principalement les télécommunications dans l’Arctique. Il a rédigé le chapitre sur les infrastructures en Arctique.
Géographe de formation, Antoine Delmas s’intéresse aux mondes arctiques depuis la réalisation de sa thèse sur le tourisme au Groenland. Depuis, il a ouvert ses activités à d’autres sujets comme les enjeux d’urbanisation de l’Arctique ou l’étude des rapports entre les humains et la nature polaire. Il a co-rédigé dans cet ouvrage le chapitre consacré à la ville de Nuuk.
Marine Duc est agrégée de Géographie, ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon et doctorante à l’université Bordeaux-Montaigne (UMR 5319 Passages). Ses travaux portent sur les géographies étudiantes, les politiques de soutien à la mobilité étudiante et les expériences universitaires en lien avec la colonialité du pouvoir entre Groenland et Danemark. Elle a rédigé le chapitre Peuples autochtones et inclusions différenciées en Arctique.
Camille Escudé-Joffres est professeur agrégée de Géographie, chercheuse et enseignante en Relations internationales au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po. Elle travaille sur les dynamiques d’intégration régionale, de coopération politique et plus généralement les questions géopolitiques dans les régions arctiques. Elle est membre du GDR Arctique ainsi que du programme Nordiques du Groupe d’études géopolitiques (GEG). Elle a coordonné le présent ouvrage.
Sophie Hou, ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon, agrégée de Géographie et maître de conférences en Géographie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’UMR PRODIG, travaille sur les réseaux de transport du gaz naturel en Russie, en particulier dans les régions orientales. Elle a rédigé dans cet ouvrage la partie consacrée aux hydrocarbures.
Camille Le Ho est diplômée du master Europe et affaires mondiales de l’Institut d’études politiques de Rennes. Elle s’intéresse aux relations internationales et aux enjeux géopolitiques, économiques et stratégiques. Dans ce contexte, elle a rédigé un mémoire sur la remise en cause des intérêts européens énergétiques et géopolitiques par le partenariat sino-russe grandissant : l’exemple du secteur gazier. Elle a rédigé dans cet ouvrage la partie consacrée aux liens entre Russie et Asie.
Doctorant en Géographie à l’université de Limoges (France) et à l’université Laval (Canada), Simon Maraud travaille sur la gestion des ressources naturelles – en particulier avec la protection de la nature – en milieux autochtones dans la partie suédoise du Sápmi et en Eeyou Istchee (Québec), au sein du laboratoire GEOLAB (UMR 6042 CNRS). Il a rédigé la contribution sur la conquête et la colonisation de l’Arctique.
Denis Mercier est professeur des Universités en Géographie physique à la faculté des Lettres de Sorbonne Université, agrégé de Géographie, ancien membre junior de l’Institut Universitaire de France, membre du laboratoire de Géographie physique et du GDR Arctique : Enjeux pour l’Environnement et les Sociétés. Il a soutenu en 1998 une thèse de géomorphologie sur la presqu’île de Brøgger au Spitsberg nord-occidental (archipel du Svalbard) et une habilitation à diriger des recherches en 2010 sur la géomorphologie paraglaciaire. Il a notamment travaillé en Norvège centrale, au Spitsberg et en Islande pour analyser les conséquences des changements climatiques sur les dynamiques géomorphologiques de l’Arctique. Il a contribué dans le présent volume par ses apports sur le réchauffement climatique contemporain en Arctique et les conséquences sur les risques associés à la fonte des glaciers et celle du pergélisol.
Pauline Pic est doctorante en Sciences géographiques à l’université Laval (Québec). Ses travaux, dirigés par Frédéric Lasserre, portent sur la reconfiguration des enjeux de sécurité dans la région arctique. Agrégée de Géographie, elle est titulaire d’une maîtrise en Géopolitique de la mondialisation de l’université Paris Sorbonne. Elle est également membre du programme Nordiques du Groupe d’études géopolitiques (GEG). Elle a rédigé dans cet ouvrage les parties portant sur l’océan Arctique, les routes maritimes, les enjeux géopolitiques, la comparaison entre les villes de Tromsø et d’Iqaluit, les zooms sur la pêche et les mines.
Émilie Richard est docteure en Géographie et attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Son travail de recherche porte sur les rapports de domination dans les espaces urbains et les modèles d’organisation associés. Elle a co-rédigé la partie consacrée à Nuuk.
Gaëlle Sutton est cartographe, géographe de formation, diplômée du master Dynarisk de l’université Paris-Diderot. Elle est spécialisée dans la gestion des risques naturels (et notamment glaciaires), passionnée par l’Arctique et les questions géographiques qui s’y rattachent. Elle a réalisé la quasi-totalité des cartes de cet ouvrage.
Yvette Vaguet, maître de conférences à l’université de Rouen, porte en tant que géographe une attention particulière à la relation homme-nature. Elle a travaillé en Sibérie sur les pollutions pétrolières (imagerie et terrain). Ses projets actuels concernent les changements spatiaux sur l’ensemble de l’Arctique et plus particulièrement les dynamiques de peuplement et les villes. Elle a rédigé pour cet ouvrage la partie consacrée au front pionnier de la Sibérie orientale.
Florian Vidal est docteur, politiste et historien de formation, chercheur associé au laboratoire interdisciplinaire des Énergies de demain de l’université Paris Diderot, travaille sur les dynamiques régionales au sein de l’espace de Barents. Ses recherches comprennent une dimension pluridisciplinaire sur les processus de transformation dans l’espace arctique. Il dirige également le programme interdisciplinaire GlobalArctic, basé à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) et il est membre du programme Nordiques du Groupe d’études géopolitiques (GEG). Il a rédigé pour cet ouvrage le chapitre consacré à la région de Barents.
Magali Vullierme est docteure et chercheure postdoctorale (CEARC/IRSEM). Elle travaille actuellement sur les enjeux sécuritaires liés au pergélisol. Elle a effectué plusieurs terrains de recherche dans l’Arctique – au Canada (au Nunavik et Nunavut avec les patrouilles de Rangers canadiens), au Groenland et en Sibérie. Elle a rédigé dans cet ouvrage la partie consacrée à l’Arctique américain.
L’Arctique renvoie à un ensemble d’imaginaires géographiques très forts. Délimiter l’Arctique est un exercice complexe étant donné la nature hors-sol qui fait l’identité de cet espace. Guy BAUDELLE [2003] qualifie l’Arctique de “désert blanc”. Il écrit : “[L]es déserts blancs, où règne le froid presque en permanence, sont aussi un des… blancs du monde ! Au nord du 65° N vivent moins de deux millions d’habitants, c’est-à-dire même pas cinq millièmes de la population mondiale sur un dixième des terres. Les zones antarctique, arctique et subarctique sont ainsi quasiment désertes.” Réfléchir à l’Arctique par rapport à la problématique des frontières n’est pas chose aisée. Cela implique de poser les questions de “Quelles frontières ?”, “Qui les pose ?” et “A qui servent-elles ?”.