Guerres, paix et sociétés

INTRODUCTION

HISTORIOGRAPHIES

REPÈRES

La première guerre mondiale
L'entre-deux guerre : la paix ?
La Seconde Guerre Mondiale
Les sociétés, la guerre et la paix en Europe centrale et orientale
Le Japon en guerres

THÈMES

États, régimes, la guerre et la paix
De la genèse de la SDN à celle de l'ONU
Hommes , femmes et sociétés en guerre
Mobilisation et mutations des esprits

PERSONNAGES

ANNEXES

CHRONOLOGIE

BIBLIOGRAPHIE

GLOSSAIRE

INDEX

Sous la direction de :
Rousseau, Frédéric, docteur en histoire, agrégé d’histoire, maître de conférences, université Paul Valéry-Montpellier 3, chercheur associé à l’ESID (États-Sociétés-Idéologies-Défense).

Avec :
Amalvi, Christian, docteur d’État, agrégé d’histoire, professeur des universités, université Paul Valéry-Montpellier 3.
Billard, Yves, docteur en histoire, agrégé d’histoire, maître de conférences, université Paul Valéry-Montpellier 3.
Boyer, Patricia, professeur certifiée, chercheur associé à l’ESID.
Coppolani, Antoine, docteur en histoire, agrégé d’histoire, maître de conférences, université Paul Valéry-Montpellier 3, chercheur associé à l’ESID.
Dumont, Lionel, docteur en histoire, agrégé d’histoire, maître de conférences, université Paul Valéry-Montpellier 3.
Fourcade, Michel, docteur en histoire, agrégé d’histoire, maître de conférences, université Paul Valéry-Montpellier 3.
Grandhomme, Jean-Noël, docteur en histoire, agrégé d’histoire, professeur agrégé, université Strasbourg II.
Maurin, Jules, docteur d’État, agrégé d’histoire, professeur des universités, université Paul Valéry-Montpellier 3, chercheur associé à l’ESID.
Muracciole, Jean-François, docteur en histoire, agrégé d’histoire, maître de conférences, université Paul Valéry-Montpellier 3, chercheur associé à l’ESID.
Offenstadt, Nicolas, ancien pensionnaire de la Fondation Thiers, docteur en histoire, agrégé d’histoire, maître de conférences, université Paris I.
Olivera, Philippe, docteur en histoire, agrégé d’histoire.
Picard, Emmanuelle, docteur en histoire, agrégée d’histoire, maître de conférences, IEP Paris.
Sirot, Stéphane, chargé de cours à l'université de Cergy-Pontoise.
Bonafoux-Verrax, Corinne, docteur en histoire, agrégée d’histoire, maître de conférences, université de Savoie-Chambéry.
Vidal, Georges, professeur agrégé, chercheur associé à l’ESID.

“Les sociétés, la guerre et la paix (Europe, Russie/URSS, États-Unis, Japon) de 1911 à 1946” : l’ampleur de la question mise au concours de l’agrégation et du CAPES 2004-2005 n’échappera à personne ! Outre l’étude des deux guerres mondiales, les deux dates qui encadrent le programme impliquent celle de nombreux autres conflits aux dimensions variables et souvent entrecroisées, comme dans le cas des guerres menées par la Russie bolchevique (1918-1920) ou par la Yougoslavie sous occupation allemande (1941-1945), à la fois guerres nationales et territoriales, guerres révolutionnaires et guerres civiles. L’immensité de l’espace géographique peut dérouter tant la part du Japon dans les querelles européennes est durant toute la période située aux marges. Quelle est la pertinence de l’année 1911 pour le Japon ? Sa participation à la Première Guerre mondiale fut strictement opportuniste. Et même durant la Seconde Guerre mondiale, ce n’est pas le Japon qui vient jouer sur le terrain européen ; ce sont les Occidentaux, les États-Unis en premier lieu, qui vont intervenir sur celui du Japon et contrarier son expansionnisme. L’intérêt d’inclure le Japon dans ce programme est donc à chercher ailleurs, notamment dans sa façon particulière de se préparer à la guerre, et dans sa manière de la mener. En dépit de sa situation périphérique, le Japon participe effectivement et assez largement à ce qu’il est convenu d’appeler la “totalisation” de la guerre (initiée par les Occidentaux ?).