Citoyenneté, république, démocratie
France
1789 - 1899
Dirigé par Louis Hincker
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
S'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier Agrégation et CAPES, Clefs-concours offre une synhtèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche.
Clefs concours Histoire
Tous les titres sont organisés autour d'une structure commune :
- des repères : un rappel des faits qui constituent la trame événementielle de la question
- les grandes "thématiques", indispensables à la compréhension des enjeux de la question
- des synthèses sur les personnages qui jalonnent le sujet
- des outils méthodologiques : chronologie, glossaire, bibliographie
- un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques qui complètent l'index.
Ont contribué : Benoît Agnès, Christian Amalvi, Julien Bouchet, Pierre Cornu, Paula Cossart, Jean-Numa Ducange, Caroline Fayolle, Claire Fredj, Samuel Guicheteau, Samuel Hayat, Arnaud Houte, Aurélien Lignereux,Frédéric Monier, Igor Moullier, Vincent Petit, Natalie Petiteau, Pierre Triomphe, Christophe Voilliot.
Fiche technique
- Référence
- 460274
- ISBN
- 9782350302744
- Hauteur :
- 17,8
- Largeur :
- 12 cm
- Nombre de pages :
- 576
INTRODUCTION
Historiographie
Enjeux d'écriture, enjeux de lecture
REPÈRES
Révolution et Empire (1789-1815)
Des monarchies représentatives à l'Empire libéral: Tentatives, expériences et tâtonnements (1815-1870)
La 3ème République (1870-1899)
THÈMES
La souveraineté populaire
L'exclusion du politique
Illégalismes et révolte populaires
Citoyenneté et républicanisme ouvrier
L'opinion publique
Religion nécessaire et nécessité laîque
La mémoire de la révolution au 19ème siècle
Conspiration et corruption : la mémoire politique en débat
Le pouvoir personnel
Pouvoir local et communauté dans la France rurale
La représentation nationale
Le vote
L'exercice de la citoyenneté dans les colonies françaises
Penser l'état
L'ordre
Fêtes , images et monuments : la République en représentations, un art démocratique ?
OUTILS
Personnnages
Chronologie
Bibliographie
Glossaire
Index
Louis Hincker (dir.) est maître de conférences à l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis.
Benoît Agnès est docteur en histoire.
Christian Amalvi est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paul Valéry-Montpellier 3.
Julien Bouchet est docteur en histoire, Ater à l’Université Blaise-Pascal-Clermont-Ferrand 2.
Pierre Cornu est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Lumière-Lyon 2.
Paula Cossart est maître de conférences à l’Université Charles-de-Gaulle-Lille 3.
Jean-Numa Ducange est maître de conférences à l’Université de Rouen.
Caroline Fayolle est agrégée, docteur en histoire, Ater à l’Université Rennes 2.
Claire Fredj est maître de conférences à l’Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense.
Samuel Guicheteau est agrégé, docteur en histoire, et formateur à l’ESPE de Nantes.
Samuel Hayat est docteur en science politique, et post-doctorant au Conservatoire national des arts et métiers de Paris.
Arnaud Houte est maître de conférences à l’Université de Paris Sorbonne-Paris 4.
Aurélien Lignereux est maître de conférences à Sciences Po Grenoble.
Frédéric Monier est professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.
Igor Moullier est maître de conférences à l’École normale Supérieure de Lyon.
Vincent Petit est agrégé, docteur en histoire.
Natalie Petiteau est professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.
Pierre Triomphe est agrégé, docteur en histoire.
Christophe Voilliot est maître de conférences à l’Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense.
“Citoyenneté, république, démocratie” : suite de mots et suite de choses. Toute la complexité d’un tel intitulé procède des particularités de sa dimension linguistique. Sans compter que ce sont des mots anciens (mais “citoyenneté”, dérivé de “citoyen”, est neuf), lestés d’une histoire séculaire, et qu’ils sont donc à partir de la Révolution française relus, redéfinis, tout en continuant à porter des modèles mémoriels venus d’un très lointain passé. On soulignera, à bon droit, la nécessité de bien remettre en contexte les usages de ces mots, de les rapporter à des locuteurs précis, de souligner les variations sémantiques entre 1789 et 1899, de ne jamais verser dans l’abstraction, de distinguer ce qui est à expliquer et ce qui est explicatif. Il n’empêche, l’analyse historienne se veut synthèse des points de vue, il lui arrive souvent de convoquer le style indirect libre, elle procède par tris et sélections, et elle n’est pas non plus exempte de préjugés ; enfin, la communauté des historiens ne se reconnaît pas forcément dans une interprétation qui s’imposerait par consensus. Par conséquent, un tel intitulé accumule les pièges et les difficultés ; ces trois mots de “citoyenneté”, “république”, et “démocratie” peuvent être lourds de malentendus et d’incompréhensions. Il faut toujours le garder à l’esprit.