Khâgnes 2019
Le roman
La représentation littéraire
LIttérature et politique
Par F-R. Dubois, M-A. de Langenhagen, H. Bismuth et V. Toubert
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
S'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier Agrégation et CAPES, Clefs-concours offre une synhtèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche.
Clefs concours Lettres
Tous les titres sont organisés autour d’une structure commune :
- des repères : un rappel du contexte historique et littéraire.
- les grandes “problématiques”, indispensables à la compréhension des enjeux de l'œuvre.
- le “travail du texte” consacré aux questions de langue, de stylistique et de grammaire.
- des outils méthodologiques, notamment bibliographiques.
- un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.
Fiche technique
- Référence
- 460513
- ISBN
- 9782350305134
- Hauteur :
- 17,8 cm
- Largeur :
- 12 cm
- Nombre de pages :
- 288
INTRODUCTION
La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette
ÉTUDE ANALYTIQUE
Repères
Problématiques
Genre et structure
Personnages
Lieux et temps de l’intrigue
Réception
ÉTUDE THÉMATIQUE
Le roman
La représentation littéraire
Littérature et politique
Quatrevingt-treize de Victor Hugo
ÉTUDE ANALYTIQUE
Repères
Éléments biographiques
Contexte historique et culturel
Problématiques
Le titre
Le pouvoir de suggestion du nombre
Le système des personnages
Les soldats de la Révolution
Les sans parti
Symbolique des espaces
La mer
Paris
La Vendée
L’écheveau des temps
Une composition narrative complexe
ÉTUDE THÉMATIQUE
Le roman
Un projet titanesque
Quatrevingt-treize est-il un roman historique ?
La représentation littéraire
La littérature : imitation ou représentation du réel ?
La défaite de l’Histoire
Remodeler le réel pour faire sens : la représentation de l’antagonisme
Le grandissement : la représentation sublime de la Révolution
Littérature et politique
Le refus du romanesque ; le primat du politique
L’éloge du souffle révolutionnaire
Quatrevingt-treize fait-il l’éloge de la Révolution ?
La nécessité de la “tempête” (III, VII, V, p. 475) : aller dans le sens de l’histoire
L’homme reste-t-il responsable ?
Conclusion
Le Roman inachevé d’Aragon
ÉTUDE ANALYTIQUE
Repères
Parcours biographique (1897-1954)
Aragon en 1956
Problématiques
Les “seuils” de l’œuvre : du titre à la dédicace
Structure et niveaux de titres
Questions de chronologie
Le champ géographique
Le métadiscours
La fabrique poétique : vers régulier, vers libre, “prose”
La palette prosodique
Diffractions du JE
Sous le signe de l’amour
ÉTUDE THÉMATIQUE
La représentation littéraire
Dire la Guerre
La représentation du monde
Littérature et politique
La jeunesse, les yeux, la mémoire et les paupières
L’engagement d’un poète
Les Onze de Pierre Michon
ÉTUDE ANALYTIQUE
Repères
Problématiques
La vie imaginaire de François-Élie Corentin
Littérature et histoire : un roman sur la Terreur
Duplicité et réversibilité de la représentation
ÉTUDE THÉMATIQUE
Le roman
La représentation littéraire
Littérature et politique
OUTILS
Documents sur le roman inachevé
Quatrième de couverture de l’édition originale du Roman inachevé (1956)
Vers et prose selon Aragon
Lettre de Michel Manouchian à son épouse
BIBLIOGRAPHIE
LEXIQUE
FLORILÈGE DE CITATIONS
François-Ronan Dubois est agrégé de Lettres modernes, docteur en littérature française, spécialiste de la littérature des xviie et xviiie siècles et en particulierde l’œuvre de Marie-Madeleine de Lafayette, à laquelle il a consacré plusieurs articles. Actuellement chercheur et enseignant en sciences humaines au Centre de civilisation française de l’Université de Varsovie. Dans le présent volume, il a rédigé la partie consacrée à La Princesse de Clèves.
Marie-Aude de Langenhagen est une ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, agrégée de Lettres modernes, et enseigne au lycée La Martinière Monplaisir de Lyon en classes préparatoires scientifiques. Dans cet ouvrage, elle a rédigé la partie consacrée à Quatrevingt-treize (Victor Hugo).
Hervé Bismuth est maître de conférences en littérature française du xxe siècle à Dijon (Université Bourgogne Franche-Comté). Ses recherches portent particulièrement sur Aragon, auquel il consacre une partie de ses enseignements depuis 2002 et sur lequel il a publié trois ouvrages, notamment chez Atlande, Les Voyageurs de l’impériale, ainsi que sur le texte de théâtre. Il est également l’auteur d’ouvrages de méthodologie en direction des publics étudiants. C’est sur Le Roman inachevé que sa contribution au présent volume porte.
Victor Toubert, ancien élève de l’ENS de Lyon, agrégé de Lettres modernes, prépare actuellement une thèse de littérature comparée à Paris 3 – Sorbonne nouvelle sous la direction de Tiphaine Samoyault. Ses recherches portent sur les rapports entre littérature et savoirs et s’appuient sur les ouvrages de Pierre Michon, W.G. Sebald et Antonio Tabucchi. Dans cet ouvrage, il a rédigé la partie consacrée à Pierre Michon.
"Mais à travers Lafayette, c’est avant tout un milieu que les contemporains sentent à l’origine du roman. Lafayette est en effet très liée à Madame de Sévigné (1626-1696), dont les lettres seront tenues, dès le siècle suivant, pour un monument de la littérature française, et à La Rochefoucauld, le célèbre auteur de maximes. Elle a également beaucoup fréquenté, comme sa correspondance en atteste, Segrais, un auteur de nouvelles et un littérateur lié aux grands du royaume,Gilles Ménage (1613-1692), un écrivain aujourd’hui presque entièrement oublié mais à l’époque de tout premier plan, et Pierre-Daniel Huet (1630-1721), un érudit important. Elle était par ailleurs liée par sa famille à celle de Blaise Pascal (1623-1662), philosophe, géomètre et moraliste, et de manière générale au milieu de Port-Royal, haut lieu de la réflexion linguistique, morale et religieuse en France. Or, nous savons de l’étude de Zayde, un roman sorti du même milieu, et de la lecture de la correspondance de la comtesse de Lafayette, que l’écriture y était collaborative : on s’échangeait les brouillons, pour y apporter des corrections, on discutait de l’œuvre en train de se faire et on en évaluait ensemble les mérites. Ce sont donc bien trois influences principales qui ont toutes les chances de se croiser dans La Princesse de Clèves : celle de l’érudition, celle du moralisme et celle du milieu mondain."