Marivaux La Vie de Marianne
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Marivaux, La Vie de Marianne

19,00 €
TTC

Par Fabienne Boissieras, Mathieu Bermann et René Démoris

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Clefs-concours
S'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier Agrégation et CAPES, Clefs-concours offre une synhtèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche.
Synthèse des travaux les plus récents, Clefs-concours permet de s'orienter dans la bibliographie et de mettre en perspective l'évolution des savoirs.
 
Clefs concours Lettres
Tous les titres sont organisés autour d’une structure commune :
- des repères : un rappel du contexte historique et littéraire.
- les grandes “problématiques”, indispensables à la compréhension des enjeux de l'œuvre.
- le “travail du texte” consacré aux questions de langue, de stylistique et de grammaire.
- des outils méthodologiques, notamment bibliographiques.
- un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.

Fiche technique

Référence
460290
ISBN
9782350302904
Hauteur :
17,8
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
224

INTRODUCTION

REPÈRES

Biographie
Repères historiques
Le genre romanesque
Romans de jeunesse
Ébauches (1717-1719)
Théâtre (1720-1730)
Journaux (1721-1727)

PROBLÉMATIQUES

Écritures
L'univers de Marianne
L'ordre social
Ébauches théoriques

LE TRAVAIL DU TEXTE

Lexicologie
Questions de syntaxe
Stylistique
Quelques suggestions pour la leçon

OUTILS

Synopsis de l'histoire de Marianne
Synopsis de l'histoire de Tervire

BIBLIOGRAPHIE

René Démoris est professeur émérite à l'université Paris III.

Fabienne Boissieras est maître de conférences à l'université Lyon III.

Mathieu Bermann est ATER à l'université Grenoble 3.

"À la question rituelle posée sur les dix livres à emporter dans une île déserte, André Gide mentionnait en dixième position La Vie de Marianne, car, disait-il, il ne l’avait pas lu. Autant dire que l’œuvre ne faisait pas encore partie du bagage obligé de l’homme cultivé qu’il entendait représenter. Marivaux, c’est le théâtre, ou plus précisément la comédie, réduite souvent dès le XVIIIe siècle à une répétition de La Surprise de l’amour, située du côté du petit et du féminin, mais aussi du mondain, susceptible, comme l’a peut-être dit Voltaire, de “peser des œufs de mouche dans des balances en toiles d’araignées”. De quoi faire oublier qu’au théâtre même, Marivaux a été le second auteur le plus représenté après Voltaire et le premier aux Italiens, même s’il a fait l’objet de critiques souvent sévères. La réception de Marivaux aura été largement liée à l’élaboration, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, d’une histoire littéraire en quête de grands écrivains. Pour le siècle suivant, Marivaux incarnera l’auteur “bien français”, représentant d’une époque rococo, rejetée par le sérieux et la gravité des philosophes des Lumières, suspects en revanche d’une orientation prérévolutionnaire qui préludait à la catastrophe de 1789. La lecture moderne de Marivaux, y compris celle de son théâtre, doit beaucoup à la réédition par Frédéric Deloffre, de La Vie de Marianne (en 1957), qui a mis en évidence l’importance de la réflexion sociale et anthropologique de Marivaux, en même temps que la spécificité méditée de sa pratique littéraire. Suivront les publications des romans de jeunesse et des Journaux, qui font découvrir l’étendue et la modernité de la palette de Marivaux romancier."