

En attendant Godot
Oh les beaux jours
Par Jean-Claude Larrat, Stéphane Bikialo, Catherine Rannoux et Caroline Jacques.
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
Fiche technique
REPÈRES
Jalon biographiques
Vers le Nobel
Beckett et son oeuvre : un ethos de l'échec ?
PROBLÉMATIQUES
Ruptures
Parodie, dérision et au delà
Beckett et la littérature
La théâtralité
L'espace-temps
Les objets
Le langage
Les identités
LE TRAVAIL DU TEXTE
Présentation des épreuves et remarques sur le "porgramme restreint" de l'Épreuve de français moderne
Morphosyntaxe
Lexique
Stylistique
Bibliographie
Jean-Claude Larrat, agrégé de Lettres classiques, ancien élève de l'ENS (Ulm), est professeur à l'université de Caen Basse-Normandie.
Stéphane Bikialo, agrégé de Lettres modernes, est maître de conférences à l'université de Poitiers où il enseigne la linguistique française et la stylistique du XVIIIe au XXe siècle.
Catherine Rannoux, agrégée de Lettres modernes, est professeur de langue française et stylistique à l'université de Reims.
Caroline Jacques, agrégée de Grammaire, est ancienne élève de l'ENS (Ulm).
"C’est En attendant Godot qui, en 1953, a brusquement rendu Beckett célèbre. Très vite, les travaux critiques se sont multipliés et, avec eux, diverses tentatives de classification. Sous le patronage des Éditions de Minuit, Beckett fut, un temps, associé à la nébuleuse du Nouveau Roman. Ionesco, quant à lui, n’hésita pas à le ranger à ses côtés en en faisant un représentant de ce théâtre d’avant-garde dont il se voulait le théoricien. À la faveur des notions d’absurdité et d’incommunicabilité, enfin, Beckett a pu passer pour un héritier direct du Camus de L’Étranger et de Caligula, ou du Sartre de Huis clos et des Séquestrés d’Altona. Mais la critique contemporaine considère comme révolue cette première phase de la réception de l’œuvre. Elle reconnaît pleinement aujourd’hui la singularité de ce regard impitoyable lancé sur l’universel besoin de fiction. Le débat oppose plutôt désormais les partisans d’une lecture optimiste ou vitaliste de Beckett et ceux d’une lecture se refusant à oublier la radicalité du désespoir qui constitue l’origine paradoxale de l’œuvre."