Les mondialisations des années 1880 au milieu des années 1930
par Clément Fabre
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
Tout sur le sujet 2023 d’histoire contemporaine du tronc commun des ENS.
Comme tous les Clefs-concours, l’ouvrage est structuré en trois parties :
- Repères : le contexte historique ;
- Thèmes : comprendre les enjeux du programme ;
- Outils : pour retrouver rapidement une définition, une date, un personnage, une référence.
Fiche technique
- Référence
- 460937
- ISBN
- 9782350309378
- Hauteur :
- 17,8 cm
- Largeur :
- 12 cm
- Nombre de pages :
- 864
- Reliure :
- broché
Introduction
Il n’est d’histoire de la mondialisation que contemporaine
Généalogies de notre monde contemporain
Retrouver la mondialisation vécue
Un foisonnement historiographique
Le pluriel des “mondialisations”
Des années 1880 au milieu des années 1930
Organisation du manuel
Repères
La mondialisation par les transports et les communications
Un monde réticulaire
L’utopie du réseau
Canaux et voies maritimes
L’intégration ferroviaire et ses limites
Les progrès des transports
Voile, vapeur et diesel
De nouveaux modes de transport
Peut-on tout transporter ?
La mondialisation de l’information
Une contraction ambiguë de l’espace-temps
La mondialisation par les mobilités et les migrations
Un nouvel élan mobile
Des connexions nouvelles
1880-1914 ou l’intensification des flux
Guerres et mobilités
Migrations et retour à la paix
Une multiplicité de parcours
Des mobilités socio-économiques…
… aux mobilités forcées
Parcourir le monde
Migrations et mondialisation du savoir
Encadrer, contrôler, réguler les migrations
Migrations et sociétés mondialisées
La mondialisation par les échanges
Libéralisme et protectionnisme : théories et pratiques
Années 1880-1913 : l’âge d’or de la première mondialisation
Géographie des échanges
Les produits de la mondialisation
Première Guerre mondiale : un commerce international bouleversé, mais toujours actif
Les années 1920 : des équilibres internationaux précaires
Crise économique et transformations du commerce international
La mondialisation par le capital
1880-1914 : l’avènement de la mondialisation financière
Les banques
Géographie des flux de capitaux
Transports et capitaux
L’avènement de l’étalon-or
Empires et capitaux
Les ruptures de la Grande Guerre : repli et instabilité
Le triomphe des États-Unis
La fin de l’étalon-or
La crise de 1929, crise de la première mondialisation
La mondialisation par l’industrie
Récit mondial de l’industrialisation, récit industriel de la mondialisation
La mondialisation : une affaire de commerce ou d’industrie ?
Le mode de production industriel : objets, techniques, acteurs
L’ère de l’acier
L’énergie électrique
Transports et industrie
Acteurs et supports de la mondialisation industrielle
Presse spécialisée et ingénieurs
La grande entreprise, ou l’éclatement global de l’industrie
Rationalisation et mondialisation industrielle
Après 1914 : un coup d’arrêt à la mondialisation par l’industrie ?
La mondialisation par les empires
L’âge d’or de la mondialisation impériale
Le nouveau régime colonial
Le high imperialism
L’impérialisme informel
Circulations impériales
Transports, communications et empires
Mobilités et empires
Mondialisation ou mise sous tutelle ?
Les colonies, chasse gardée des métropoles
Gentlemanly Capitalism
Histoire impériale et histoire des circulations
La mondialisation par les organisations internationales
Des rouages-clés de la mondialisation
Les communications aux avant-postes
Anatomie des Unions
Plateformes modulables
Quel monde construisent ces organisations ? Une lecture politique et géopolitique
L’international n’efface pas le fait national, il le renforce
La domination des Européens et sa contestation
Les experts de la mondialisation : un nouveau pouvoir
Les espoirs déçus d’une paix durable et d’un gouvernement mondial
Organiser le monde des organisations
Mondialisme : la mondialisation comme idéologie ou “état d’esprit” [Iriye, 2002]
Les nations font société
Thèmes
Economie et Finance
Le système monétaire international
L’étalon-or
• La conversion à l’étalon-or
• Une stabilité et une uniformité très relatives
L’or et l’argent
Monnaies et politiques monétaires
• Les monnaies, témoins et supports des mondialisations
• Monnaie et souveraineté : entre empires, États, et nations
Places financières internationales
La City
• Les banques
• La Bourse
• L’assurance
• Une ville de marchés
• La City et la guerre des Boers
New York
Paris
• Le métier de banque commerciale d’entreprise
• Paris, place financière impliquée dans les financements internationaux
La crise de 1929 et la Grande Dépression
La singularité des années 1920
Le krach de Wall Street
Du krach à la Grande Dépression
Isolationnisme et coopération internationale
Information économique
L’État
La presse
Les voyages
Information privée : réseaux et représentants de commerce
Produits et marchandises de la première mondialisation
Coton
Charbon
Soies et soieries
• Le commerce des soies
Automobile et automobilisme
Opium
Épargne
Luttes et idéologies
Socialisme et marxisme
Internationales ouvrières
Syndicalisme
Droit du travail
Anarchisme
Féminisme
Anticolonialisme
Panafricanisme
Panarabisme et panislamisme
Panasiatisme
Fascisme
Complot
Sciences et savoirs
Circulations savantes
L’âge d’or des congrès internationaux
Le monde comme terrain d’étude
Circulations étudiantes
L’ombre portée de la Grande Guerre : démondialisation ou reconfiguration des réseaux ?
Sciences et empires
Dépasser le diffusionnisme
Mettre à distance le “grand récit” de la science moderne
Les sciences au service des empires
Cartographie, botanique et météorologie
Collecter le monde
Le muséum et ses réseaux mondiaux de collecte
Les jardins botaniques, relais des muséums
Des vitrines de l’impérialisme
Enregistrer le monde
Sciences du travail
Travail et énergie
Mesurer la fatigue
Régler les conflits sociaux
Sociologie et psychotechnique
Géographie
Cultures
Littératures
La structuration d’un espace littéraire transnational
La littérature, marchandise mondialisée
Écrire l’Ailleurs
Arts de la scène
Les conditions de la “société du spectacle”
D’une scène à l’autre : circulation des œuvres
Circulation des artistes et affirmation du star system
Marché de l’art
La mondialisation des prescripteurs
La mondialisation de la demande
La mondialisation des œuvres d’art
Bande dessinée
Cinéma
Religions
Christianisme
Missions chrétiennes
Islam
Judaïsme
Émancipation, urbanisation, assimilation – et leurs limites
Circulation de l’antisémitisme
Migrations en Europe et hors d’Europe
Le droit à l’autodétermination
La montée du danger
Antisémitisme
De l’antijudaïsme chrétien à un antisémitisme “sécularisé”
Circulation et internationalisation du discours antijuif
La fortune mondiale des Protocoles des Sages de Sion
L’Allemagne nazie, patrie d’un antisémitisme rédempteur
Franc-maçonnerie
Bouddhisme
Environnement et santé
Pollution
L’air et l’eau
Universités contre entreprises
Litiges transfrontaliers
Le rôle des organisations internationales
Fléaux agricoles
Phénomènes environnementaux
Épuisement du monde
Écologie
Le développement de l’écologie
Une écologie utilitaire
Protection de la nature et subversion
Épidémies
Circulations et diffusion épidémique
Libre-échange contre régulation sanitaire
Une internationale pasteurienne
Grande Guerre et grippe espagnole
Maladies professionnelles
Pratiques corporelles
Le monde à fleur de peau
Pratiques vestimentaires
Sexualités
Développement et circulation des savoirs sur la sexualité
Prostitution
Pratiques sportives
Cricket et empire formel
Football et empire informel
L’offensive états-unienne
Les arts martiaux
Les arts martiaux et le sport
Péril jaune, exotisme et migrations
Guerres et conflits
La mondialisation des guerres avant 1914
Le temps des guerres inégales
Conquête et maintien de l’ordre
Penser la spécificité des guerres coloniales
Trois conflits au seuil du siècle
Observer la guerre
L’échange d’officiers dans le monde impérial
Expertise, représentation, renseignement
Anticiper la guerre
La Grande Guerre, naissance d’une nouvelle mondialisation
La fin du xixe siècle
Une nouvelle mondialisation
L’après-guerre et le nouvel ordre mondial
La mémoire et le deuil
Le renseignement
Le pacifisme
Les supports de la mondialisation
Télégraphe
Journal
Photographie
Aux prémices d’une mondialisation photographique
Des appropriations locales
L’essor des années 1880
Images photographiques du monde
Mondes photographiques
Radio
La Grande Guerre, accélérateur d’innovations
Inventer un média
La radio, outil de propagande
Temps
La mondialisation vue de...
Afrique australe
1880-1900 : extraire et conquérir
1899-1930 : sociétés et pouvoirs en conflit
Afrique de l’Est
L’océan Indien occidental, une économie-monde
Les révolutions de l’espace-temps
Extraversion et hybridation des normes
Des protectorats aux colonies européennes
La Grande Guerre et ses effets
Allemagne
Migrations
Économie
L’Empire colonial allemand
Mondialisation savante
L’Allemagne sur la scène internationale entre Weimar et le nazisme
Amérique latine
Une génération positiviste
Mise en valeur et immigration
L’Amérique latine dans la division internationale du travail
Capitaux européens et grands travaux
Une inégale intégration au monde
Fragilités et reconfigurations
Australie
De la conquête au Commonwealth
L’Australie face à la mondialisation
Grande Guerre et crise économique
Belgique
1874-1895 : récession industrielle et question sociale
1895-1914 : la deuxième révolution industrielle
1885-1908 : de l’État indépendant du Congo au Congo belge
1914-1935 : “Poor Little Belgium”
Californie
La ruée vers l’or
Un centre dynamique de la mondialisation
Pétrole et cinéma
Chine
Un empire en proie aux impérialismes
La Chine dans les circulations mondiales
Corée
Cuba
Égypte
L’Égypte khédiviale
Le “protectorat voilé”
L’Égypte du “roi coton”
La Nahḍa
Espagne
L’Espagne dans la mondialisation économique
Une terre de migration
Anarchistes et communistes espagnols dans l’internationalisme ouvrier
Une guerre civile mondiale
États-Unis
Flux d’hommes et de capitaux
Un État européen comme les autres ?
Danger américain et empire moral
Par-delà la rupture de la Grande Guerre
Vers l’hégémonie américaine
Fleuve Congo
Un fleuve au cœur du commerce à longue distance
Appropriation territoriale et contrôle colonial
Circulation des idées, des pratiques et des individus
France
Mondialiser l’histoire de France
Une “franco-mondialisation” impériale
Migrations, nationalisme et xénophobie
Gabon
Grèce
Une indépendance toute relative
La bourgeoisie marchande grecque
Les Jeux olympiques de 1896
Misère et migrations
Inde (Établissements français)
Le port de Pondichéry
L’industrie textile
Au cœur des réseaux anti-impérialistes
L’engagisme indien
Inde britannique
Une intégration forcée au système capitaliste mondial
Une force de travail mondialisée sous la contrainte
Des secteurs échappant aux logiques impérialistes
Le tournant de la Première Guerre mondiale
Des réseaux internationaux de lutte
Indochine
Une porte d’entrée en Asie orientale
Un rayonnement régional
Riziculture, mines et plantations
La piastre et le profit
Le rôle des diasporas asiatiques
Une diaspora “indochinoise” mondialisée ?
Une mondialisation du savoir
Italie
Japon
Liban
Moyen-Orient
Réformer le politique
L’âge des révolutions constitutionnelles
La Grande Guerre
Un Moyen-Orient en voie d’isolement : 1925-1935
Pays nordiques
Des pays ouverts au grand large
Croissance économique et développement des échanges internationaux (1880-1913)
Les reconfigurations postérieures à 1914
Royaume-Uni
L’Empire britannique
Le Royaume-Uni, moteur des échanges mondiaux
Russie
Le désenclavement russe
La guerre de huit ans
S’ouvrir au monde ?
Sénégal
Lieux
Asiles
Un maillage asilaire atlantique
L’âge des asiles coloniaux
La rupture de la Grande Guerre
Bagnes de Guyane
Biskra
Poste avancé de la présence française
Une étape transsaharienne
Blancs de la carte
Bruxelles
La capitale de l’internationalisme
L’Université nouvelle de Bruxelles
Buenos Aires
Campagnes
L’appétit de terre
Les hommes, le travail et la terre
La transformation des paysages
Canal de Panama
Canal de Suez
Écoles coloniales
Ellis Island
Expositions coloniales
Exposition Coloniale Internationale de 1931
Valoriser l’économie coloniale
Une industrie culturelle éphémère
“Un étalage de bazar…”
Hong Kong
Immeubles
Jardins botaniques
Des outils au service des empires (1850-1914)
Réseaux, transferts, acclimatations : le local et le global
Les jardins comme sites disputés
La Mecque
Londres
Une capitale impériale
Une ville cosmopolite
Montagnes
Odessa
Ports
Suprématie des organismes européens
Les points d’appui secondaires dans le monde
L’âge des ports tayloro-fordistes
Port de Moji
Prisons
Salonique
L’épicentre des Balkans
Cosmopolitisme et modernisation
Du bouillonnement politique à l’intégration nationale
Usines
Zanzibar
Zoos
L’évolution du jardin zoologique
L’approvisionnement en animaux
Une vitrine du monde
Acteurs
Agences de presse
Association cotonnière coloniale
Blanches (traite des)
Des affaires judiciaires à l’origine de scandales médiatiques
Des accords internationaux pour lutter contre un crime international
Des législations nationales qui réforment ou abolissent la réglementation
Chasseurs
Circulations cynégétiques dans le monde
Safaris, sciences et propagande
Vers le “colonialisme vert” ? Le temps de la protection
Collectionneurs
Compagnies maritimes
Une mondialisation maritime
Les compagnies interocéaniques
Correspondants de presse
Cuisiniers et maîtres queux
Diplomates et consuls
Égalité de droit et inégalité de fait
La professionnalisation des Affaires étrangères
Les consuls, des agents de la mondialisation
Des acteurs diplomatiques diversifiés
Écoles de commerce françaises
Étudiants
Des trajectoires de plus en plus variées
Les étudiants à l’heure de la diplomatie universitaire
Une communauté étudiante globale
Exilés impériaux
Détrôner, déposer, exiler
Géographie des exils
L’expérience de l’exil
La fin des exils impériaux ?
Explorateurs, exploratrices
Forces de l’ordre
Freaks
Fêtes foraines et parcs d’attractions
Tournées internationales
Le monde dans une foire
Des scènes foraines à l’écran de cinéma
Imprésarios
Lobbies agricoles
En France
En Allemagne
En Italie
Martiens
Organisation internationale du travail
Organisations étudiantes
Personnages de fiction
Des créatures nées de la culture-marchandise
Héros du Nouveau Monde
Une dangereuse influence ?
Philanthropes
Prostituées et proxénètes
L’émergence d’un marché mondialisé et dynamique de la prostitution
La marginalisation d’un marché criminalisé par les pouvoirs publics
Rats
Société générale
Soldats indiens dans la Grande Guerre
Tirailleurs
Une force africaine
Une force coloniale
Vers l’emploi en Europe
Travailleurs engagés
De l’esclavage à l’engagisme
Des flux mondiaux de travailleurs
Le creuset de sociétés multiculturelles
Zaibatsus
Outils
Chronologie
Bibliographie
Ouvrages généraux
Autres ouvrages
Glossaire
Clément Fabre est normalien, agrégé, docteur en histoire contemporaine, ATER à l’université Paris-Est Créteil (CRHEC/SIRICE) et membre du comité scientifique de la revue L’Histoire. Spécialiste de l’histoire des circulations entre Chine et Occident et des savoirs occidentaux sur la Chine au XIXe-XXe siècle, il a publié une dizaine d’articles sur ces questions et sa thèse paraîtra en 2024 chez CNRS Éditions sous le titre La Chine à fleur de peau. Dans ce manuel, qu’il a coordonné. Lancelot Arzel est agrégé, docteur en histoire contemporaine et chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po. Après une thèse et diverses publications sur les violences armées et les pratiques de chasse au Congo colonial à la fin du XIXe siècle, il mène des recherches en histoire globale et sociale des guerres coloniales. Vincent Capdepuy est géohistorien, auteur de plusieurs ouvrages sur le monde ou la mondialisation: 50 histoires de mondialisations: de Néandertal à Wikipédia, Chroniques du bord du monde : histoire d’un désert entre Syrie, Irak et Arabie et Le Monde ou rien: histoire d’un concept géographique. Léonard Laborie est agrégé et docteur en histoire contemporaine, chargé de recherche au CNRS. Ses travaux portent sur les relations techniques et scientifiques internationales depuis le XIXe siècle et éclairent l’histoire de la mondialisation et de l’intégration européenne. Sara Legrandjacques est docteure et agrégée d’histoire, chercheuse associée à l’IHMC et fellow de l’Institut Convergences Migrations. En parallèle d’enseignements dans le secondaire et le supérieur, elle poursuit ses recherches sur l’histoire globale des mobilités étudiantes à l’époque contemporaine. Séverine Antigone Marin est une ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée d’histoire, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Strasbourg. Son champ de recherche est l’histoire économique des relations internationales au XIXe-XXe siècles, centré sur l’Allemagne. Laure Quennouëlle-Corre est directrice de recherche au CNRS. Spécialiste des questions monétaires et financières contemporaines, elle a publié La Place financière de Paris au XXe siècle, Financial Centres and International Capital Flows in the Nineteenth and Twentieth Centuries (avec Youssef Cassis) et La Mobilisation financière pendant la Grande Guerre (avec Florence Descamps). Matthieu Rey est chargé de recherche au CNRS et dirige le département des études contemporaines à l’Institut français du Proche-Orient. Arabisant, débutant en zoulou, il est spécialiste de la construction du politique au Moyen-Orient et en Afrique australe. Francesca Sanna est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Toulouse 2-Jean Jaurès. Spécialiste d’histoire économique et des entreprises, elle s’intéresse aux questions de travail, de management et de l’environnement, notamment dans l’industrie minière.Fabien Archambault, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est spécialiste de l’histoire culturelle et politique des sociétés contemporaines. Ses travaux portent en particulier sur l’Italie et sur l’histoire du sport. Il a rédigé la notice Sports. Marie-Laure Archambault-Küch est doctorante en histoire contemporaine (LARHRA, Université Lumière Lyon 2), agrégée d’his- toire et ATER au CPES de PSL et à l’ENS. Sa recherche doctorale porte sur les pratiques vestimentaires des classes urbaines aisées en Syrie et au Liban à la fin de l’Empire ottoman et sous le mandat français. Elle a rédigé les notices Pratiques vestimentaires et Liban. Loïc Artiaga est maître de conférences HDR à l’Université de Limoges. Il est spécialiste d’histoire culturelle et travaille sur les fictions de grande consommation. Frédéric Attal est professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Polytechnique Hauts-de-France. Pierre-Yves Beaurepaire est professeur à l’Université Côte d’Azur et membre senior de l’Institut Universitaire de France. Il a enseigné à Bruxelles, San Francisco et Tôkyô ainsi qu’à Tunis.Thibault Bechini, agrégé et docteur en histoire, est actuellement membre scientifique de l’École française de Rome. Ses travaux portent sur l’histoire des circulations humaines, matérielles et financières entre l’Europe méridionale et les Amériques au tournant des XIXe et XXe siècles. Marine Bellégo est maîtresse de conférences à Université Paris Cité (LARCA, UMR 8225). Spécialiste d’histoire des sciences, d’histoire des empires et d’histoire environnementale. . Jordan Biets est chercheur associé au Laboratoire Triangle. Il travaille sur les questions monétaires de la fin du XIXe siècle, et notamment sur les débats théoriques qui ont conduit à l’émergence de l’étalon de change-or dans le cadre colonial anglo-indien. Il s’intéresse tout particulièrement aux rôles attribués aux métaux précieux. Adeline Blaszkiewicz-Maison est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (CHS). Ses recherches portent sur l’histoire de l’Organisation internationale du travail, le socialisme français et international et la vie politique française au XXe siècle. Vincent Bollenot est maître de conférences à l’université de Caen, chercheur au laboratoire HisTéMé. Ses travaux portent sur le contrôle politique et administratif des colonisés en France et sur les mobilisations anti-impérialistes dans la première moitié du XXe siècle. Lisa Bolz est maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication au CELSA Sorbonne Université (GRIPIC). Sa thèse portait sur l’émergence de la dépêche télégraphique et la circulation internationale des nouvelles d’agences au XIXe siècle. Ses recherches portent sur les transformations numériques du journalisme, ses dynamiques internationales et transculturelles et sur les pathologies de la communication numérique. Hubert Bonin est ancien professeur à Sciences Po Bordeaux et chercheur en histoire économique et bancaire à BSE-Bordeaux Sciences Économique-Université de Bordeaux. Armel Campagne est Teaching Fellow en histoire à Sciences Po. Il termine actuellement sa thèse d’histoire des mines de charbon du Vietnam colonial (1873-1939) à l’Institut universitaire européen de Florence. Hugo Carlier est agrégé d’histoire et doctorant au Centre d’histoire de Sciences Po. Après un mémoire récompensé par le prix Ithaque Marquet du master d’histoire économique, il poursuit une thèse sur les rapports entre monnaie, souveraineté et savoirs dans l’empire colonial français. Maurice Carrez est professeur émérite de l’université de Strasbourg. Spécialiste d’histoire contemporaine des pays nordiques, notamment de la Finlande, il est directeur scientifique de la Revue d’histoire nordique/Nordic Historical Review. Ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire, il est professeur à l’Université de Strasbourg (2009-2023). Vanessa Caru est chargée de recherche au Centre d’études sud- asiatiques et himalayennes (CESAH, CNRS-EHESS). Ses travaux portent sur l’histoire sociale de l’Inde contemporaine. Virginie Chaillou-Atrous est docteure en histoire contemporaine et enseignante à Nantes Université. Spécialiste des migrations forcées dans l’océan Indien occidental au XIXe siècle, principalement de l’engagisme africain et indien, elle co-dirige le programme de recherches DIASCOM. Éléonore Challine est historienne de la photographie et maîtresse de conférences à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle étudie l’histoire culturelle et sociale de la photographie du XIXe et du premier XXe siècles. Elle est membre junior de l’Institut universitaire de France. Molly Chatalic est maîtresse de conférences à l’Université de Bretagne occidentale et membre du laboratoire HCTI (Héritage et Construction dans le texte et l’image). Son travail de recherche porte principalement sur la culture américaine (religions, féminisme, groupes minoritaires, contreculture), la culture tibétaine (religion, littérature, cinéma, identité) et le bouddhisme. Gwendoline Corthier-Hardoin est docteure en histoire de l’art de l’École normale supérieure de Paris et de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, où elle a mené une recherche sur les artistes collectionneurs en France des années 1860 aux années 1970. Elle est actuellement adjointe au service conservation du Musée d’art moderne de Céret.. Olivier Cosson est docteur en histoire contemporaine de l’EHESS et professeur. Il est spécialiste de la guerre, de sa violence et de son anticipation au cours du premier XXe siècle. Agathe Couderc est agrégée d’histoire, docteure en histoire des relations internationales et de l’Europe et ATER en histoire contemporaine à Sorbonne Université. Elle a soutenu en 2022 une thèse sur les coopérations internationales en matière de renseignement pendant la Première Guerre mondiale et étudie plus particulièrement les échanges et circulations des savoirs techniques et secrets en coalition. Agnès Curel est docteure en études théâtrales, maîtresse de conférences en littérature et théâtre à l’Université Jean Moulin-Lyon 3. Spécialiste d’histoire des spectacles mineurs donnés dans les fêtes foraines, les cabarets et les music-halls au XIXe-XXe siècles. Francis Démier, professeur émérite à l’université de Paris-Nanterre, est spécialiste de la France du XIXe siècle. Laure Demougin est agrégée de lettres modernes et docteure en littérature française, chercheuse associée au RIRRA21 (Université Paul Valéry-Montpellier 3). Bénédicte Deschamps, maîtresse de conférences à l’université Paris Cité (LARCA), est spécialiste de l’histoire de l’immigration, de l’eugénisme et de la presse ethnique aux États-Unis. Elle a notamment publié en 2020 une Histoire de la presse italo-américaine du Risorgimiento à la Grande Guerre et a codirigé Les Petites Italies dans le monde en 2007, Immigration et travail aux États-Unis en 2013 et Immigration and Exile. Foreign Language Press in the UK and in the US en 2024. Elle a rédigé la notice Ellis Island. Pierre-Yves Donzé est professeur à l’Université d’Osaka et professeur invité à l’Université de Fribourg, secrétaire de la European Business History Association. Ses recherches portent sur l’histoire des industries et des entreprises multinationales, notamment dans l’horlogerie, le luxe, la mode, la médecine et l’alimentation. François Drémeaux est postdoctorant sur un projet européen Marie Skłodowska-Curie Actions (Université d’Angers et California State University) et Visiting Assistant Professor à l’université de Hong Kong. Antonin Dubois est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Lorraine et membre du CRULH. Ses recherches portent principalement sur les étudiants en France, en Allemagne et en Europe au XIXe et au début du XXe siècle. Jean-Numa Ducange est professeur d’histoire contemporaine (GRHIS-Université de Rouen Normandie) et membre junior de l’Institut universitaire de France. Michel Dupuy est enseignant dans le secondaire et chercheur associé à l’IHMC. Ses recherches s’inscrivent en histoire de l’environnement, notamment sur les questions de pollution de l’air en Allemagne et sur la médiatisation des problématiques environnementales. Antonin Durand est maître de conférences à Sorbonne Université. Spécialiste d’histoire sociale et culturelle de l’Europe, il s’intéresse aux circulations savantes, étudiantes et musicales ainsi qu’aux migrations contraintes du second XIXe siècle. Margot Elmer finit actuellement sa thèse à l’Institut universitaire européen de Florence. Son travail porte sur l’internationalisme universitaire durant la Belle Époque ainsi que sur l’histoire des sciences sociales, en s’intéressant particulièrement au cas de l’Université nouvelle de Bruxelles. Mathieu Flonneau est enseignant-chercheur, historien, rattaché au laboratoire SIRICE, spécialiste des mobilités, de Paris, du Grand Paris et de la civilisation routière. Il a présidé les associations Traffic&Transport to Mobility (T2M) et Passé-Présent-Mobilité (P2M) et dirige l’Institut AES (administration économique et sociale) au sein de l’École de Droit à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Delphine Froment est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université de Lorraine. Elle est spécialiste des colonisations allemande et britannique, de l’Afrique de l’Est et d’histoire des sciences et de l’exploration au XIXe siècle. Raphaël Gallien est doctorant en histoire à l’université Paris-Cité, rattaché au CESSMA, et ingénieur d’études au CNRS dans le cadre du projet ERC MADAF. Ses travaux portent sur l’histoire du psychisme en contexte colonial et postcolonial, notamment à Madagascar. Elsa Génard est postdoctorante au Center for History and Economics à Harvard University. Normalienne, agrégée et docteure en histoire, elle s’est spécialisée sur l’histoire des pratiques d’enfermement, des expériences disciplinaires et des économies carcérales au XIXe- XXe siècle.Deirdre Gilfedder-Doyle est professeure d’anglais à l’université de Paris-Dauphine. Elle est spécialiste de l’histoire et des études culturelles australiennes. Philippe Gilles est Professeur des universités et doyen de la Faculté des Sciences économiques de l’Université de Toulon. Il a rédigé la notice La crise de 1929 et la Grande Dépression. Marion Godfroy-Tayart de Borms est docteure de l’université, enseignante-chercheuse à Médéric-École hôtelière de Paris, membre partenaire du SIRICE. Ses domaines concernent les colonial studies et l’histoire des Arts et pratiques culinaires. Elle prépare son HDR sur l’apparition, la structuration et la diffusion du métier de chef (XVe-XXIe). Anthony Guyon est agrégé et docteur en histoire militaire, spécialiste des questions de défense et de sécurité en Afrique de l’Ouest. Catherine Hodeir, docteure en histoire, est spécialiste des expositions coloniales et des grandes entreprises coloniales françaises. Arnaud-Dominique Houte est professeur à Sorbonne-Université, membre du CRXIX. Fabrice Jesné est maître de conférences habilité à diriger des recherches en histoire contemporaine à Nantes Université. Ses recherches portent sur une histoire transnationale de l’État, notamment à partir de l’étude du cas italien. Il s’intéresse en particulier à l’institution consulaire à l’époque contemporaine. Faraga Kalimassa est doctorant en histoire économique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il prépare une thèse en histoire économique sur la filière cotonnière normande en France et dans l’Empire français au XIXe-XXe siècle et participe à la Mission historique de la Banque de France. Emmanuel Kreis, historien, est docteur de l’EPHE et chercheur associé au Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (EPHE-PSL). Céline Labrune-Badiane est docteure en histoire (Université Paris VII), chercheuse associée au laboratoire AIHP de l’Université des Antilles et à l’ITEM de l’École normale supérieure. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire sociale et intellectuelle de l’Afrique de l’Ouest, du Sénégal et de la Casamance en particulier. Clélia Lacam est agrégée d’histoire et doctorante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’Institut des Mondes africains. Ses recherches, menées sous la direction d’Anne Hugon, portent sur l’expérience féminine de la mission au Gabon (1842-1961). Mickael Langlois est doctorant en cotutelle en sciences du sport à l’université de Lausanne (ISSUL) et en histoire à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (CHAC/SIRICE). Son travail porte notamment sur une histoire transnationale des arts martiaux vietnamiens au XXe siècle. Emmanuel Laurentin a produit pendant vingt ans “La Fabrique de l’histoire” sur France Culture. Membre du comité scientifique de la revue L’Histoire et du comité de rédaction d’Esprit, il présente chaque soir de la semaine “Le Temps du débat” sur France Culture. Emmanuel Lozerand est professeur de langue et littérature japonaises à l’Inalco, chercheur à l’Ifrae. Il s’intéresse au Japon moderne dans tous ses aspects. Elisa Marcobelli est docteure en histoire contemporaine, spécialiste de l’histoire du socialisme français, allemand et italien d’avant 1914. Elle est actuellement chercheuse au Laboratory for Alternative Theories de la York University (Toronto). Claude Markovits est directeur de recherche honoraire au CNRS. Bruno Marnot est professeur en histoire contemporaine à l’université de La Rochelle, membre du GIS Histoire et Sciences de la Mer et responsable de l’équipe ESTRAN du laboratoire LIENSs.Julie Marquet est maîtresse de conférences à l’Université du Littoral Côte d’Opale. Elle travaille sur le droit et la justice dans les Établissements français de l’Inde ainsi que sur les mémoires de la colonisation. Marie-Anne Matard-Bonucci est professeure d’Histoire contemporaine à l’Université Paris 8. Ses recherches portent sur les fascismes, l’antisémitisme et la violence politique. Elle dirige la RevueAlarmer. Nicolas Michel, historien, arabisant, est professeur d’histoire contemporaine à Aix-Marseille Université. Il travaille sur l’histoire des sociétés rurales du monde arabe prémoderne. Après une thèse sur l’économie rurale du Maroc au XIXe siècle (Une économie de subsistances. Le Maroc précolonial), il a porté ses recherches sur l’Égypte ottomane.
Théo Millot est doctorant en histoire contemporaine au Centre d’Histoire du XIXe siècle à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa thèse porte sur la criminalisation du proxénétisme dans la première partie du XXe siècle, étudiant ainsi l’histoire de la prostitution, des marges et du crime.
Isabelle Némirovski est docteure de l’Inalco en études juives et hébraïques. Fondatrice et présidente de l’association “Les Amis d’Odessa”, elle œuvre à “reconstruire” la parole mémorielle de la communauté juive odessite aux expressions plurielles et au rayonnement international.
François-Xavier Nérard est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Normalien, agrégé d’histoire, il est spécialiste d’histoire sociale de la Russie.
Sylvain Nicolle est docteur en histoire contemporaine, chercheur associé au CHCSC de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en- Yvelines / Paris-Saclay et enseignant d’histoire-géographie en lycée. Spécialiste de l’histoire des spectacles, ses recherches portent sur l’histoire politique et culturelle du XIXe siècle.
Nicolas Patin est ancien élève de l’ENS-Lyon, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Bordeaux-Montaigne. Spécialiste de l’Allemagne de la première moitié du XXe siècle.
Xavier Paulès est élève de l’École normale supérieure de Cachan, agrégé d’histoire, et maître de conférences à l’EHESS. Spécialiste d’histoire urbaine et sociale de la Chine contemporaine.
Emmanuelle Perez-Tisserant est normalienne, agrégée d’histoire et maîtresse de conférences à l’Université Toulouse 2-Jean Jaurès où elle enseigne l’histoire du XIXe siècle et de l’Amérique du Nord. Sa recherche, plusieurs fois primée, porte sur la région frontière entre États-Unis et Mexique.
Philippe Pétriat est maître de conférences (université Paris Panthéon-Sorbonne) et spécialiste de l’histoire contemporaine du Moyen-Orient.
Claude Prudhomme a enseigné à La Réunion, puis intégré l’Université de Lyon où il a été élu professeur d’Histoire contemporaine à Lyon 2-Lumière. Aujourd’hui retraité, il est spécialiste de l’histoire de la diffusion du christianisme hors d’Europe.
Alexandre Puche termine actuellement, au sein du Laboratoire Mondes américains, une thèse de doctorat sur l’histoire culturelle des relations économiques entre France et Amérique du Sud à la fin du XIXe siècle, à partir des photographies documentant en France la situation économique de l’Argentine, du Brésil et du Chili. Après plusieurs années d’ATER, il est actuellement professeur agrégé dans le secondaire.
Judith Rainhorn est historienne. Ses recherches portent sur l’histoire des sociétés urbaines contemporaines, de la santé, du travail et de l’environnement. Normalienne, agrégée d’histoire, elle est professeure à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Michel Rapoport est ancien pensionnaire étranger de l’Ens-Ulm, professeur honoraire d’histoire contemporaine à l’Université Paris-Est Créteil. Spécialiste de l’histoire du Royaume-Uni et des relations et transferts culturels franco-britanniques, il est l’ancien directeur de la collection Clefs-concours Histoire.
Carole Reynaud-Paligot est diplômée de l’IEP de Grenoble, docteure de l’EHESS et titulaire d’une habilitation à diriger des recherches. Elle enseigne l’histoire et la sociologie à l’Université de Bourgogne (CRXIX). Spécialiste de l’histoire des intellectuels et des processus de racialisation.
Alexandre Roy est maître de conférences à l'INALCO et chercheur à l'IFRAE. Spécialiste d'histoire économique, ses travaux portent sur le Japon et l'Asie orientale, en particulier leur développement industriel (charbon, aviation) et commercial (commerce international) depuis le XIXe siècle. Il a rédigé les notices Port de Moji, Zaibatsus et Corée. Léa Saint-Raymond est élève de l’École normale supérieure, agrégée de sciences économiques et sociales, et Junior Fellow à l’université PSL. Elle dirige l’Observatoire des humanités numériques de l’ENS-PSL et le parcours “marché de l’art” de l’École du Louvre. Frédéric Sallée est agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine de l’université Grenoble-Alpes. Ses travaux portent sur l’histoire du nazisme et des circulations internationales dans l’Europe de l’entre- deux-guerres. Romy Sanchez, chargée de recherche au CNRS, rattachée à l’Université de Lille, est spécialiste de Cuba, de l’espace caribéen et de l’empire espagnol au XIXe siècle. Auteure d’une thèse soutenue en 2016 à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sur les exilés cubains au XIXe siècle. Samuel F. Sanchez est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur l’histoire économique et sociale de l’océan Indien occidental. Ses travaux actuels se concentrent sur les rapports entre réseaux commerciaux internationaux et pouvoirs politiques à Madagascar (fin XVIIIe- début XXe siècle). Il a rédigé la notice Afrique de l’Est. Marco Saraceno est maître de conférences en sociologie à l’uni- versité Paris 1 Panthéon-Sorbonne (CETCOPRA). Entre histoire des techniques et sociologie du corps, il s’intéresse aux dispositifs de mesure et de modélisation de la performance physique. Abel Solans prépare une thèse sur l’exil des anarchistes italiens en Tunisie et en Égypte des années 1870 aux années 1930 sous la direction de M’hamed Oualdi au Centre d’Histoire de Sciences Po. Il s’intéresse aux réseaux révolutionnaires transméditerranéens et internationaux, à l’anarchisme en contexte colonial et aux mobilités liées aux migrations et à l’exil. Yves Struillou est conseiller d’État, ancien inspecteur du travail et directeur général du travail (2014-2020). Olivier Thomas est rédacteur en chef adjoint au magazine L’Histoire. Il est l’auteur des Rats sont entrés dans Paris et coauteur avec Claude Aziza du Guide de l’Ouest imaginaire. Lukas Tsiptsios est agrégé d’histoire, ancien étudiant de l’ENS et doctorant en histoire contemporaine en cotutelle entre les universités de Rouen-Normandie et de McGill. Sa thèse porte sur les passages de l’Empire ottoman à l’État-nation grec, sur les politiques libérales-nationalistes et sur la formation étatique dans les territoires conquis par la Grèce après 1912.Lisa Vapné est spécialiste du monde juif, chercheuse associée à l’IFG-Lab. François Vatin est professeur de sociologie à l’université de Paris- Nanterre (CNRS IDHE(S)). Il a publié de nombreux livres et articles en sociologie du travail, sociologie économique et en histoire des idées techniques, économiques et sociales (XVIII-XXe siècles). Il s’intéresse notamment à la notion de “travail” et a publié tout un ensemble de travaux sur les “sciences du travail”. Sylvain Venayre est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Grenoble-Alpes (LUHCIE) et membre senior de l’Institut universitaire de France. Pierre Vernus est maître de conférences en histoire contemporaine (Université Lumière Lyon 2 et LARHARA). Ses travaux portent sur l’histoire des entreprises et des organisations patronales dans le domaine du négoce et des industries de la soie au XIXe-XXe siècle. Sylvain Ville est maître de conférences à l’Université Picardie-Jules Verne et membre du Centre d’histoire des sociétés, des sciences et des conflits (CHSSC). Marie Walin est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université de Poitiers. Elle travaille sur l’histoire des masculinités et des sexualités dans le monde hispanique au XIXe siècle. Sa thèse de doctorat proposait une histoire des savoirs sur l’impuissance sexuelle en Espagne (années 1780-1910). Colette Zytnicki est Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse-Jean Jaurès. Ses travaux portent sur l’histoire de la colonisation française au Maghreb et sur l’histoire des Juifs en France et au Maghreb, de la période coloniale à nos jours.
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