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L’eau : étude géographique

27,00 €
TTC

Laurent Coudrier et Erwan Le Goff (dirs.)

P. Ageron, Ch. Castan, J. Chauvineau-Jost, P. Denmat, J. Dietrich, J. Gaquère, G. Gast, M. Gérardot , A. Monot, C. Pierdet, D. Surget, A. Tissut, R. Woessner

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France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€

Tout ce dont le candidat a besoin pour le sujet 2025 de Géographie du concours de l’ENS Lyon et de la banque commune attachée. Comme tous les Clefs-concours, l’ouvrage est structuré en sept parties :

-Repères

-Organisation du territoire

-Portraits régionaux

-Dynamiques et fragilités internes

- Le territoire américain et ses villes

-Systèmes productifs dans la mondialisation

-Approches géopolitiques.

L’ouvrage, qui comprend de nombreuses cartes, schémas et tableaux, est complété par des zooms et un glossaire. 

Fiche technique

Référence
480000
ISBN
9782384280001
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
520
Reliure :
broché

PRÉFACE
DE GRANDES DISPARITÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
UNE RARETÉ SOUVENT RELATIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
DIFFÉRENTES PROBLÉMATIQUES D’ACCÈS À L’EAU . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
DES RIVALITÉS POLITIQUES QUI SE DÉCLINENT DE PLUSIEURS FAÇONS . . 31
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35
REPÈRES
L’EAU : UNE RESSOURCE DISPONIBLE ET MOBILE
L’EAU, UNE RESSOURCE DISPONIBLE ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
La cryosphère : une eau douce peu disponible et vulnérable . . . . . . 42
Les eaux souterraines : principal type d’eau disponible . . . . . . . . . . 43
Les eaux superficielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
UNE RESSOURCE MOBILE : GÉOGRAPHIE DU CYCLE DE L’EAU . . . . . . . . . 46
Le rôle fondamental des mers et des océans
dans le cycle de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Des précipitations inégalement réparties dans le monde . . . . . . . . . 48
Écoulement des eaux et diversité des espaces . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
UN CYCLE DE L’EAU DE PLUS EN PLUS ANTHROPISÉ . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Du cycle naturel au cycle humain de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Maîtriser les flux d’eau : déplacer et stocker l’eau . . . . . . . . . . . . . 53
Restituer l’eau utilisée au milieu naturel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
L’EAU : RESSOURCE INÉGALEMENT ACCESSIBLE ET MOBILISÉE
UNE RESSOURCE INÉGALEMENT ACCESSIBLE ET MOBILISABLE . . . . . . . . 59
L’approche physique de la pénurie :
mesurer la disponibilité en eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
L’approche multidimensionnelle de la pénurie :
mesurer la pauvreté en eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
L’approche de la pénurie par les inégalités d’accès à l’eau potable,
à l’eau courante, à l’assainissement… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
UNE RESSOURCE RENOUVELABLE, MAIS ÉPUISABLE
ET INÉGALEMENT MOBILISÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

Le paradoxe d’une ressource renouvelable,
mais pourtant épuisable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Expliquer les pénuries et les vulnérabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Vers une recomposition de la disponibilité et de l’accès à l’eau . . . 69
UNE RESSOURCE INÉGALEMENT MOBILISÉE :
ACTEURS ET AMÉNAGEMENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Une ressource inégalement mobilisée : acteurs et aménagements . . 71
Une inégale mobilisation qui induit de l’injustice hydrique . . . . . . 73
Des acteurs et aménagements au coeur de multiples conflits…
et coopérations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
LES USAGES DE L’EAU : GÉOGRAPHIE D’UNE RESSOURCE SOUS PRESSION
L’EAU : LA RESSOURCE UTILISÉE POUR TOUT ET PAR TOUS,
MAIS SURTOUT POUR L’AGRICULTURE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Toute activité utilise de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Usages in situ et ex-situ de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Eau prélevée, eau consommée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
Des activités inégalement consommatrices d’eau . . . . . . . . . . . . . . 81
L’agriculture, principale utilisatrice de l’eau douce sur Terre . . . . . 82
DES USAGES DE L’EAU À L’ÉVALUATION DE LEURS PRESSIONS
SUR LA RESSOURCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
L’indice européen d’exploitation des ressources en eau : WEI+ . . . 84
Eau virtuelle et empreinte-eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
Eau verte, eau bleue, eau grise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
Le nexus eau – énergie – alimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Pour conclure : l’Homme, seul utilisateur de l’eau ? . . . . . . . . . . . . 92
L’EAU, RESSOURCE EN PARTAGE
ACCÉDER ET FAIRE ACCÉDER À L’EAU :
L’EAU COMME RÉSEAU INFRASTRUCTUREL
ACCÉDER À L’EAU, PRODUIRE DE L’EAU : TECHNIQUES ANCIENNES,
INVESTISSEMENTS ET AMÉNAGEMENTS COÛTEUX PLUS RÉCENTS . . . . . . . 99
Capter l’eau pluviale et souterraine : une logistique fragile
et plus ou moins complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Un monde d’infrastructures : dessalement, barrages et conduites,
entre aubaines, nécessité et risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Les politiques d’aménagement nationales,
internationales, locales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
EXPLOITER LES RÉSEAUX, ASSAINIR L’EAU : UNE ACTIVITÉ COMPLEXE,
LUCRATIVE ET ESSENTIELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105

Un monde de tuyaux, entre oligopole capitaliste
et retour aux territoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Réparer les tuyaux, les laisser s’abîmer :
une géographie du pouvoir et de la domination . . . . . . . . . . . . . . . 107
RÉPARTIR ET VENDRE L’EAU : LE RÉSEAU POUR, CONTRE
OU EN COMPLÉMENT DU MARCHÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Assurer la continuité de l’approvisionnement en eau potable
dans une situation d’insularité géopolitique et touristique . . . . . . . 108
L’eau comme objet marchand : la bouteille d’eau minérale
et ses marchés mondiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Faire face à la fragilité ou à l’absence de réseaux :
défis des Nords, défis des Suds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
EAU ET DÉVELOPPEMENT
L’ACCÈS À L’EAU : L’UN DES INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT
ET UN OBJECTIF MONDIAL DE DÉVELOPPEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
L’eau : un des piliers du développement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
Les services écosystémiques rendus par les hydrosystèmes :
une aide au développement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
Un élément central des objectifs
de développement durable (ODD) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
L’IDÉE PROMÉTHÉENNE D’UNE MAÎTRISE DE L’EAU POUR PERMETTRE LE
DÉVELOPPEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
De grands travaux pour assurer l’accès à l’eau
et le développement… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
… avec des conséquences importantes sur les hydrosystèmes,
et sur le développement… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
… amplifiées par le changement climatique . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
QUAND LE DÉVELOPPEMENT PÂTIT DES PROBLÈMES LIÉS À L’EAU . . . . 120
Le poids de la détérioration de la qualité de l’eau
sur le développement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Le poids des catastrophes liées à l’eau sur le développement . . . . 121
La captation de la ressource par des hydropuissances :
un frein au développement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
L’ACCÈS À L’EAU : UN PROBLÈME D’INÉGALITÉS
UN ACCÈS À L’EAU INÉGAL,
DÉCONNECTÉ DE LA DISPONIBILITÉ EN EAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Des problèmes de gestion plus que des problèmes
de disponibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
L’importance du politique et de l’économique . . . . . . . . . . . . . . . . 130
L’ACCÈS À L’EAU RÉVÈLE DES INÉGALITÉS ANTÉRIEURES DE PEUPLEMENT
ET DE DÉVELOPPEMENT ET TEND À LES ACCENTUER . . . . . . . . . . . . . . . 132

Tensions croissantes sur une ressource de plus en plus mobilisée,
mais toujours mal partagée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Les inégalités sont cumulatives,
et les inégalités pour l’accès à l’eau ne font pas exception . . . . . . 133
POSSIBILITÉS ET LIMITES DES POLITIQUES QUI CHERCHENT, À TOUTES
LES ÉCHELLES, À RÉDUIRE LES INÉGALITÉS D’ACCÈS À L’EAU . . . . . . . . 135
À l’échelle régionale, un partage souvent difficile de la ressource,
qui augmente les inégalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
À l’échelle locale se pose la question du prix de l’eau,
qui décuple les inégalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
POLITIQUES ET GOUVERNANCE DE L’EAU
LA GOUVERNANCE MONDIALE DE L’EAU.
L’EAU : UN BIEN COMMUN OU UN BIEN ÉCONOMIQUE ? . . . . . . . . . . . . 140
L’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement,
un objectif mondial affirmé au sein du système onusien . . . . . . . . 140
De l’approche onusienne à l’approche par les institutions financières
internationales, l’eau devient un bien économique . . . . . . . . . . . . 141
L’émergence de nouvelles réflexions et de nouveaux acteurs
dans la gouvernance mondiale de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
ÉTATS, VILLES ET ENTREPRISES AU SEIN
DE LA GOUVERNANCE DE L’EAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
L’efficacité des entreprises publiques et des entreprises privées
en débat au sein des États . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
La gouvernance de l’eau par les villes : entre régie publique
et délégation de service public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
Une tarification de plus en plus complexe : tarification progressive,
dégressive, saisonnière ou sociale ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
QUELLES ÉCHELLES DE GOUVERNANCE POUR L’EAU ? . . . . . . . . . . . . . 152
Le rôle des structures intercommunales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
Une gouvernance à l’échelle des bassins versants . . . . . . . . . . . . . 154
Une gouvernance à l’échelle nationale ou régionale . . . . . . . . . . . 154
L’EAU SOUS PRESSION DES SOCIÉTÉS
L’EAU DES VILLES
L’EAU ET LES VILLES : UNE COMPLÉMENTARITÉ ANCIENNE . . . . . . . . . . 160
L’eau, élément majeur de localisation des villes :
situations et sites urbains liés à l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
Fonctions urbaines liées à l’eau et usages urbains de l’eau . . . . . . 162
Un urbanisme souvent adapté à la question de l’eau . . . . . . . . . . . 166
L’EAU DES VILLES ENTRE CONTRAINTES ET GESTION . . . . . . . . . . . . . . 168

L’eau source de risques pour les villes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
Les infrastructures de l’eau urbaine et leurs enjeux . . . . . . . . . . . . 171
La question de la gouvernance de l’eau urbaine . . . . . . . . . . . . . . 175
L’EAU DES CHAMPS
L’EAU, RESSOURCE NÉCESSAIRE À L’AGRICULTURE . . . . . . . . . . . . . . . . 178
L’eau, élément agricole fondamental . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
Une ressource confrontée à une inégale répartition et utilisation . 179
Une eau agricole face au changement climatique . . . . . . . . . . . . . 183
LES ENJEUX DES AMÉNAGEMENTS ET DES PRATIQUES
DE L’EAU AGRICOLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
Irrigation et drainage : maîtriser l’eau agricole . . . . . . . . . . . . . . . 186
Épuisement et pollution : les effets nocifs
de l’intensification de l’eau agricole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
Des conflits croissants sur l’eau agricole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
L’EAU FACE AUX CHANGEMENTS GLOBAUX ET AUX POLLUTIONS
L’EAU, UNE RESSOURCE SOUS PRESSION(S) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
LES CHANGEMENTS GLOBAUX,
ACCÉLÉRATEURS DE LA PRISE DE CONSCIENCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
EFFETS DE SERRE ET IMPLICATIONS CLIMATIQUES :
CROISSANCE DES INÉGALITÉS NORD-SUD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
LA DÉFORESTATION ET LES CHANGEMENTS DE LA COUVERTURE DU SOL :
UN LENT PROCESSUS AFFECTANT LE CYCLE DE L’EAU . . . . . . . . . . . . . . 208
PROTÉGER L’EAU, PROTÉGER LES PAYSAGES DE L’EAU
MIEUX GÉRER LA RESSOURCE : DE L’ACCROISSEMENT DE L’OFFRE
À LA GESTION DE LA DEMANDE EN EAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213
Passer d’une politique d’augmentation de l’offre
à une politique de gestion de la demande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213
Améliorer l’efficacité des systèmes hydrauliques agricoles
et changer les pratiques culturales, un défi complexe . . . . . . . . . . 214
Réduire la consommation d’eau dans les villes . . . . . . . . . . . . . . . 215
GARANTIR ET AMÉLIORER LA QUALITÉ DES EAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
Traiter les eaux usées des villes et des industries . . . . . . . . . . . . . . 217
Réduire les pollutions agricoles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218
Restaurer les milieux aquatiques dégradés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219
Des résultats très inégaux selon les régions du monde . . . . . . . . . 220
PROTÉGER LES “PAYSAGES DE L’EAU” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221
Protéger des paysages “naturels” de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222
Protéger des paysages culturels de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224
Les territoires de protection de l’eau : des périmètres
et une protection à géométrie variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225

L’EAU, SOURCE DE CONFLITS, DE COOPÉRATIONS
ET DE RISQUES
L’EAU, ARME OU CIBLE ? RUÉE VERS L’EAU ET HYDRO-CONFLICTUALITÉ
LES USAGES CONCURRENTS DE L’EAU :
UN FORT POTENTIEL DE CONFLICTUALITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230
L’eau, au centre de conflits d’usage à toutes les échelles . . . . . . . 230
L’eau au centre de crises multidimensionnelles . . . . . . . . . . . . . . . 232
La “guerre de l’eau” n’aura pas lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233
LA QUESTION DU PARTAGE DE L’EAU :
UN ENJEU GÉOPOLITIQUE MAJEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234
Partager les eaux fluviales : problème politique et économique . . 234
Partager les aquifères : de la question de la ressource
à l’instrument géopolitique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236
LE POUVOIR DE L’EAU : LES STRATÉGIES DES GRANDES PUISSANCES . . . 237
L’eau, une arme géopolitique entre les mains des États . . . . . . . . . 237
La constitution d’une puissance hydro-hégémonique :
l’exemple de la Chine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239
L’EAU, MONNAIE D’ÉCHANGE : COOPÉRATION ET HYDRODIPLOMATIE
ACTEURS ET ENJEUX DE LA COOPÉRATION ET DE L’HYDRODIPLOMATIE
À TOUTES LES ÉCHELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
À l’échelle nationale : le partage de l’eau
comme enjeu de coopération entre acteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
À l’échelle internationale : des coopérations gages de paix ? . . . . 243
UN BIEN COMMUN, MAIS UN ENJEU DE SOUVERAINETÉ :
QUEL STATUT POUR L’EAU ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245
À la recherche d’une sécurité hydrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245
L’eau, bien commun de l’humanité ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247
DE CONFÉRENCE EN CONFÉRENCE, L’EAU DE NOUVEAU UNE PRIORITÉ . 249
La nécessité d’une gouvernance mondiale de l’eau . . . . . . . . . . . . 249
Les modalités d’une gouvernance mondiale incomplète . . . . . . . . 251
COMPOSER AVEC L’EAU : LES SOCIÉTÉS FACE AUX RISQUES LIÉS À L’EAU
L’EAU À L’ORIGINE DE RISQUES NATURELS CROISSANTS . . . . . . . . . . . . 254
Des risques naturels… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254
…dont l’intensité et la fréquence augmentent
avec les changements globaux… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255
…mais pour lesquels la vulnérabilité est liée
au fonctionnement sociopolitique des territoires . . . . . . . . . . . . . . 257
L’EAU À L’ORIGINE DE RISQUES SANITAIRES ET BIOLOGIQUES
PERSISTANTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260
Les maladies liées à l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260

Des risques sanitaires et biologiques multifactoriels . . . . . . . . . . . 261
Des efforts récents de la part des États
et des institutions internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
L’EAU À L’ORIGINE DE RISQUES TECHNOLOGIQUES VARIÉS . . . . . . . . . . 265
Des risques technologiques variés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265
Une prévention adaptative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
Des risques technologiques accentuant
les inégalités environnementales entre Nord et Sud . . . . . . . . . . . . 268
APPROCHES RÉGIONALES
L’EAU EN AMÉRIQUE DU NORD : UN MODÈLE DE L’ABONDANCE
À L’ÉPREUVE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
UNE EAU ABONDANTE À L’ÉCHELLE DE L’AMÉRIQUE DU NORD,
MAIS UNE DISPONIBILITÉ DE LA RESSOURCE TRÈS INÉGALE . . . . . . . . . . 274
Inégalités de répartition des ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274
Le Sud des États-Unis en proie à la désertification ? . . . . . . . . . . . 275
Le partage de l’eau avec le Canada et le Mexique :
entre coopération et conflits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275
UN MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT TRÈS CONSOMMATEUR EN EAU . . . . . 276
Une agriculture productiviste prédatrice des ressources en eau . . . 276
L’industrie : une grande consommatrice d’eau . . . . . . . . . . . . . . . . 278
Industries minières : l’essor du gaz de schiste
ou la nouvelle catastrophe écologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278
Hydroélectricité : le géant canadien,
champion de l’électricité verte ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279
Des modes de vie très gourmands en eau :
l’American way of life ou le mode de vie du gâchis ? . . . . . . . . . . 279
DES RISQUES LIÉS À L’EAU
DE PLUS EN PLUS NOMBREUX ET PRÉGNANTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281
Question de la gouvernance de la ressource . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281
L’eau face aux changements globaux :
entre tarissement, sécheresses et inondations . . . . . . . . . . . . . . . . . 281
La pollution : vers une eau impropre à la consommation ? . . . . . . 282
QUELLES INITIATIVES POUR GÉRER PLUS DURABLEMENT L’EAU ?
ÉLÉMENTS SUR DES DYNAMIQUES ENTREPRISES À L’ÉCHELLE LOCALE . 284
Vers un nouveau modèle de développement urbain,
moins gourmand en eau ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284
La restauration des cours d’eau pour tenter
d’inverser la tendance de la pollution des eaux ? . . . . . . . . . . . . . . 285
Vers une gestion intégrée pour limiter les conflits ? . . . . . . . . . . . 287

L’EAU EN AMÉRIQUE LATINE : GÉRER LA RARETÉ, GÉRER L’ABONDANCE
UNE DISPONIBILITÉ VARIABLE ET ABONDANTE,
UNE ACCESSIBILITÉ RÉVÉLATRICE DES INÉGALITÉS . . . . . . . . . . . . . . . . 290
Une variété de climats qui aboutit à une variété de disponibilité,
entre tropicalité et aridité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290
Villes et eau potable, des bidonvilles au barrios cerrados . . . . . . 291
Risques et catastrophes liés à l’eau : eau et Anthropocène . . . . . . 293
L’EAU DANS LE COMPLEXE EXTRACTIVISTE, PREUVE DES CONVOITISES
POUR LA RESSOURCE ET DE LA HIÉRARCHIE SOCIO-ÉCONOMIQUE . . . . . 294
L’eau au service de l’agriculture productiviste de firme
[Purseigle, 2017] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294
L’eau comme levier de développement énergétique
(barrages, mines) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295
Des matières premières transportées par les fleuves . . . . . . . . . . . 296
LES POLITIQUES DE L’EAU, REFLETS D’INÉGALITÉS ASSUMÉES . . . . . . . 298
Dynamiques de privatisation de la production et de la distribution
d’eau potable : la marchandisation de l’eau par la loi . . . . . . . . . . 298
Lutter contre les pénuries… ou pas. Mexico :
la crise de l’eau comme quotidien d’une ville émergente . . . . . . . 299
Lutte et conflits : pour une eau “bien commun” :
un droit à l’eau bafoué ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
L’EAU DANS LE “TRIANGLE DE LA SOIF” : MOYEN-ORIENT, AFRIQUE DU
NORD ET ASIE CENTRALE
DES RÉGIONS MARQUÉES PAR L’ARIDITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304
Des précipitations faibles et irrégulières et une évaporation forte . 304
Des cours d’eau allogènes, artères vitales pour les sociétés . . . . . 305
Des ressources souterraines au renouvellement très faible . . . . . . 307
UNE AUGMENTATION DES BESOINS ET UNE PRESSION ACCRUE
SUR LA RESSOURCE EN EAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
L’irrigation, une nécessité pour la production agricole . . . . . . . . . 308
Croissance démographique, urbanisation et
diversification économique,
facteurs d’accroissement de la consommation en eau . . . . . . . . . . 310
Mobiliser la ressource par des aménagements hydrauliques
toujours plus grands . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
DES TENSIONS HYDROPOLITIQUES À TOUTES LES ÉCHELLES
POUR LE CONTRÔLE DES EAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313
À l’échelle locale : l’enjeu du contrôle de l’eau
et du développement des réseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314
À l’échelle des États : des conflits sectoriels
et des tensions régionales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314

À l’échelle internationale :
de nombreuses zones hydroconflictuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
L’EAU EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE :
UN SOUS-CONTINENT FACE À L’INSÉCURITÉ HYDRIQUE
LE DÉFI DE L’ACCÈS À L’EAU POTABLE ET À L’ASSAINISSEMENT :
UN ACCÈS RÉDUIT À L’EAU DANS UN ESPACE QUI PRÉSENTE POURTANT
DE FORTES DISPONIBILITÉS HYDROLOGIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318
Des disponibilités et pourtant peu d’accès à l’eau . . . . . . . . . . . . . 318
Un état d’insécurité hydrique souvent alarmant . . . . . . . . . . . . . . . 319
LES FACTEURS D’UNE VULNÉRABILITÉ HYDRIQUE GÉNÉRALISÉE . . . . . . 322
Une faible capacité à mobiliser la ressource en eau . . . . . . . . . . . . 322
Un espace hydraulique sous-équipé et inégalitaire . . . . . . . . . . . . 325
DES POLITIQUES DE L’EAU ENTRE RÉFORMES ET CONFLITS . . . . . . . . . . 327
Les réformes des années 1980 : l’eau marchandise . . . . . . . . . . . . 327
Une ressource promise aux convoitises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330
L’EAU EN ASIE DU SUD-EST : UNE MULTIPLICATION DES CONFLITS
D’USAGES MALGRÉ L’ABONDANCE DE LA RESSOURCE
UNE RESSOURCE ABONDANTE ET DISPONIBLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334
La mousson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334
Les grands hydrosystèmes continentaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 337
LES PRINCIPAUX USAGES DE L’EAU EN ASIE DU SUD-EST . . . . . . . . . . . 339
La riziculture : l’art de la maîtrise de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
L’urbanisation ou la poldérisation des plaines alluviales . . . . . . . . 342
LA MULTIPLICATION DES CONFLITS D’USAGES LIÉS À L’EAU
EN ASIE DU SUD-EST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344
Construction de barrages et bouleversements environnementaux . 344
Métropoles deltaïques et subsidence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
Transferts hydrauliques : le projet du canal Funan Techo . . . . . . . 349
L’EAU DANS LES RÉGIONS MÉDITERRANÉENNES :
UNE RESSOURCE STRATÉGIQUE ET CONVOITÉE
L’EAU : UNE RESSOURCE RARE, MAIS CONVOITÉE EN MÉDITERRANÉE . 352
Une ressource relativement rare et inégalement répartie . . . . . . . . 352
Des besoins pourtant croissants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354
GARANTIR L’ACCÈS À L’EAU :
UN ENJEU MAJEUR DES POLITIQUES PUBLIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
Faire face aux problèmes de la surconsommation
et de la pollution des eaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
Des aménagements à toutes les échelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357
L’EAU : UNE QUESTION GÉOPOLITIQUE MAJEURE EN MÉDITERRANÉE . . 358
L’eau, source de conflits et enjeu dans les conflits . . . . . . . . . . . . 358
L’eau, instrument de la coopération méditerranéenne ? . . . . . . . . . 359

UN FLEUVE AU COEUR DES PROBLÉMATIQUES SUR L’EAU : LE RHIN
LA DESTRUCTION DE L’ÉCOSYSTÈME RHÉNAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
La nature, un enjeu mémoriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
Les aménagements de la modernité industrielle . . . . . . . . . . . . . . . 365
LE RETOUR DE LA NATURE ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368
La renaturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368
Le dérèglement climatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370
LE RHIN COMME OBJET JURIDIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
La Commission centrale de la navigation sur le Rhin (CCNR),
premier accord entre pays européens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
L’UE et Naïades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374
LE TRANSPORT FLUVIAL DE MARCHANDISES,
UNE PROBLÉMATIQUE RENOUVELÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375
Des pondéreux à la conteneurisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375
La concurrence et la coopération entre les modes de transport . . . 376
LA VILLE RHÉNANE “LES PIEDS DANS L’EAU” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 377
La mise en tourisme par les croisiéristes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 377
Les waterfronts fluviaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378
OUTILS
ZOOMS
LE RÉSEAU RAMSAR : LA SEULE CONVENTION INTERNATIONALE
DÉDIÉE À LA PROTECTION D’UN ÉCOSYSTÈME LIÉ À L’EAU . . . . . . . . . . 381
LA DIRECTIVE-CADRE SUR L’EAU (2000) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 383
DEUX OUTILS DE GOUVERNANCE : SDAGE ET SAGE . . . . . . . . . . . . 385
LE LAC TCHAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 386
L’OASIS D’AL-HASA, PLUS GRANDE OASIS DU MONDE . . . . . . . . . . . . . 388
LE CAS DE NOUAKCHOTT : UNE TRIPLE INÉGALITÉ D’ACCÈS À L’EAU
DANS LES QUARTIERS DE LA CAPITALE MAURITANIENNE . . . . . . . . . . . . 390
LE PROJET D’APPUI À LA SÉCURITÉ DE L’EAU
ET DE L’ASSAINISSEMENT (PASEA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 391
AU KENYA, LES TOILETTES SÈCHES PRÉFABRIQUÉES
DE L’ENTREPRISE FRESH LIFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 392
LA GESTION DES EAUX DU COLORADO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393
Les usages de l’eau du Colorado . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393
Un fleuve surexploité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394
Des enjeux majeurs de gestion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395
L’OURAGAN KATRINA EN LOUISIANE (2005) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395
L’AMAZONE, UN FLEUVE-TERRITOIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 396
L’AMÉNAGEMENT DE LA VALLÉE DU SAO FRANCISCO . . . . . . . . . . . . . 398

LE BARRAGE DES TROIS GORGES, PREMIER AU MONDE . . . . . . . . . . . . 399
LA RIZICULTURE EN ASIE DU SUD-EST,
UN EXEMPLE DE PAYSAGE AGRICOLE DE L’EAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 400
L’IRRIGATION ET LA PRODUCTION AGRICOLE EN INDE . . . . . . . . . . . . . . 401
L’EAU, FONDEMENT DE L’ESSOR DE BÉNARÈS EN INDE . . . . . . . . . . . . 403
L’“URBANISME BRICOLÉ” ET L’ANCIEN SYSTÈME DE CASTES
DANS LA GESTION DE L’EAU EN INDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404
LA QUESTION DE L’EAU À BANGKOK EN THAÏLANDE . . . . . . . . . . . . . . 406
L’EAU À JAKARTA, ENTRE ABONDANCE ET PÉNURIE.
CE QUE LA GESTION DE L’EAU FAIT À LA VILLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407
LA RIVIÈRE YAMUNA : ENTRE PRESSIONS ET USAGES DE L’EAU . . . . . . 409
LE LAC BAÏKAL (RUSSIE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 411
MUNICH : DES VACHES À LAIT POUR L’EAU DE LA VILLE . . . . . . . . . . . 412
LA CRISE DE L’EAU À MAYOTTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414
LES BAINS-DOUCHES POUR APPRÉHENDER LA PRÉCARITÉ HYDRIQUE . . . 416
LA BRIÈRE : UN EXEMPLE DE ZONE HUMIDE PROTÉGÉE EN FRANCE . . . 418
QUAND PARIS FAIT SA SEINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 419
RECYCLAGE DES EAUX USÉES : L’EXEMPLE DU NÉGUEV EN ISRAËL . . . 422
LE TIGRE ET L’EUPHRATE, FLEUVES HYDROCONFLICTUELS . . . . . . . . . 425
LA MER D’ARAL, VICTIME DE LA GRANDE IRRIGATION . . . . . . . . . . . . . 427
ACCÈS À L’EAU ET INÉGALITÉS AU YÉMEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 429
LE THERMALISME : SANITAS PER AQUAM, LA SANTÉ PAR LES EAUX . . . . 431
LES SPORTS D’EAUX VIVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 433
CARTES
Disponibilité de la ressource en eau dans le monde . . . . . . . . . . . . 437
Le stress hydrique dans le monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 438
Fréquence des épisodes de sécheresse
sur les terres de culture pluviale (1984-2018) . . . . . . . . . . . . . . . . 439
Assainissement et santé en Afrique subsaharienne . . . . . . . . . . . . 440
Nouakchott : une triple inégalité d’accès à l’eau
dans les quartiers de la capitale mauritanienne . . . . . . . . . . . . . . . 441
Les transferts dans le bassin de l’Orange (Lesotho, Afrique du Sud).
La politique hydraulique et l’hydro-hégémonie
de l’Afrique du Sud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .442
Agriculture irriguée et salinisation des sols en Égypte,
le risque de salinisation croissante du delta du Nil . . . . . . . . . . . . 443
Le barrage des Trois Gorges, un projet de développement à l’origine
d’un renforcement des inégalités sociales et environnementales . . 444
Les Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux
(SDAGE) en France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445

FIGURES
Répartition de l’eau dans le monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 447
Les plus grands fleuves du monde (classement par longueur) . . . . 448
Les 17 objectifs de développement durable (ONU) . . . . . . . . . . . . 449
Empreinte-eau (sélection de pays) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 450
L’indice de Falkenmark : les seuils de pénurie d’eau . . . . . . . . . . 450
Structure de l’Indice de Pauvreté en Eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 451
L’accès à l’eau potable : quelle répartition selon l’OMS ? . . . . . . 452
Les principales compagnies mondiales de l’eau en 2020 . . . . . . . . 453
Les plus fortes densités de grands barrages
par État dans le monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 454
Les principaux ports fluviaux mondiaux en 2020 . . . . . . . . . . . . . 455
Consommation et prélèvements en eau du secteur agricole
(en km3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 455
Part des terres en agriculture pluviale ou irriguée
selon les régions du monde (en %) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 456
Empreinte hydrique de différentes productions agricoles
(en m3/tonne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457
Pertes de production agricole liées aux sécheresses et inondations,
période 2005-2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458
Cycle de vie du ver Schistosoma – Campagne de prévention
Bilharziose – Soudan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458
Campagne d’affichage en Bretagne
en faveur des économies d’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 459
PHOTOGRAPHIES
Maisons sur pilotis dans un khlong de Thonburi
(Bangkok, Thaïlande) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 461
Portes fermant un khlong de Thonburi
donnant sur la Chao Phraya (Bangkok) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 462
Canal collecteur d’eaux usées et pluviales,
quartier de Sathorn, Bangkok . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 462
Drague-suceuse dans le Mékong aux basses eaux, Phnom Penh . . 463
Village de berge aux basses eaux
le long du Mékong, Phnom Penh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463
Barrage Theodore Roosevelt, Nouveau-Mexique . . . . . . . . . . . . . 464
Barrage Hoover, Arizona/Nevada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 465
Canal d’irrigation, région de Phoenix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 466
Central Arizona Project, près de Phoenix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467
Champs irrigués dans l’Ouest du Kansas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 468
Fontaine devant l’hôtel Caesar, Las Vegas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 469
Périmètre irrigué, culture du riz, delta intérieur du Niger . . . . . . . 470
Gué et digue d’irrigation de décrue, Niger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471

Gracht dans le bassin historique de Duisbourg (Allemagne) . . . . . 472
Les chutes du Rhin en aval de Schaffhouse . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472
Polder d’Erstein (Bas-Rhin, Alsace) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 473
Navires sur le Rhin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 474
Ligne de partage des eaux entre l’Océan Atlantique et la mer
Méditerranée, col de la Chavade (Ardèche) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 477
Un exemple de restauration de cours d’eau
à Caudan (Morbihan) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 477
Passe à saumon sur le Scorff (Morbihan) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 478
Un exemple de puit artésien construit
par Vauban (Pas-de-Calais) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 478
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479
TABLE DES SIGLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 501
GLOSSAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 504

Pierre Ageron est agrégé et docteur en géographie, enseignant en
CPGE littéraire au lycée Fustel de Coulanges (Strasbourg) et intervenant
à l’École Nationale de l’Aviation Civile. Ses recherches portent principalement
sur la géographie des réseaux de transports et les évolutions
des mobilités à toutes les échelles, notamment dans des contextes métropolitains.
Il a rédigé les chapitres “Accéder et faire accéder à l’eau :
l’eau comme réseau infrastructurel” et “L’eau en Amérique latine :
gérer la rareté, gérer l’abondance”, ainsi que le zoom sur l’Amazone.

Charlotte Castan, agrégée de géographie, enseigne en CPGE littéraire
au Lycée Jules Guesde (Montpellier). Elle a rédigé le chapitre
“Le défi de l’eau en Afrique subsaharienne” et le zoom sur Nouakchott.
Jérôme Chauvineau-Jost est professeur d’histoire-géographie au
collège Jacqueline de Romilly à Magny-Le-Hongre (Seine-et-Marne).
Il s’intéresse en particulier aux questions d’environnement et de
développement durable. Il a corédigé avec Eloïse Libourel les chapitres
“L’eau, arme ou cible ? Ruée vers l’eau et hydroconflictualité” et “L’eau,
monnaie d’échange : coopération et hydrodiplomatie”. Il a également
rédigé le zoom sur le Colorado.

Laurent Coudrier est agrégé de géographie et enseignant en CPGE
littéraire et économique et commerciale générale au lycée Gambetta-
Carnot (Arras). Il enseigne également le patrimoine naturel en master
professionnel et la géopolitique contemporaine en licence à l’université
d’Artois. Il participe à la préparation aux concours de l’agrégation à
l’Université de Lille. Il a codirigé le présent ouvrage avec Erwan
Le Goff. Il a rédigé le chapitre “L’eau : une ressource inégalement accessible
et mobilisée” et les zooms sur le Réseau Ramsar, le Tigre et
l’Euphrate, les inégalités au Yémen et la crise de l’eau à Mayotte.

Pierre Denmat est agrégé et doctorant en géographie, enseignant en
CGPE littéraire au Lycée La Bruyère (Versailles). Il a rédigé le chapitre
“L’eau en Amérique du Nord : un modèle de l’abondance à l’épreuve du
changement climatique”.

Judicaëlle Dietrich est maîtresse de conférences à l’Université
Lyon 3 Jean Moulin, chercheuse à l’UMR 5600 Environnement Ville
Société, spécialiste des questions d’inégalités et de pauvreté. L’Asie du
Sud-Est est son principal terrain de recherche. Elle a rédigé les zooms
sur l’eau à Jakarta et sur les bains-douches.

Jonathan Gaquère est agrégé et docteur en géographie, enseignant
en CPGE littéraire au Lycée Henri Martin (Saint-Quentin). Spécialiste de
Berlin et de l’Allemagne, Il a rédigé les chapitres “Politiques et gouvernance
de l’eau” et “Composer avec l’eau. Les sociétés face aux risques
liées à l’eau”, ainsi que les zooms sur la DCE, le SDAGE et les SAGE,
la vallée du Sao Francisco, le PASEA en Côte d’Ivoire, les toilettes au
Kenya, l’ouragan Katrina et l’urbanisme bricolé en Inde.

Guillaume Gast est professeur d’histoire-géographie au collège du
Servois à La Chapelle en Serval (Oise) et formateur d’enseignants.
Il a rédigé le chapitre “L’eau face aux changements globaux et aux pollutions”,
ainsi que les zooms sur le lac Tchad et la rivière Yamuna.
Maie Gérardot agrégée et docteur en géographie, enseignante en
CPGE littéraire au Lycée Georges de la Tour (Metz). Elle a rédigé les
chapitres “Eau et développement” et “L’accès à l’eau : un problème
d’inégalités”.


Frédéric Lasserre est professeur depuis 2001 au département de
géographie de l’Université de Laval (Québec, Canada), titulaire de la
Chaire de recherche en études indo-pacifiques, directeur du Centre
Québécois d’études géopolitiques. Il a mené de nombreuses recherches
dans le domaine de la gestion de l’eau, sur l’Arctique, sur la géopolitique
des transports. Il a rédigé la préface de l’ouvrage.


Erwan Le Goff est agrégé et docteur en géographie, enseignant en
CPGE littéraire au lycée Ernest Renan (Saint-Brieuc). Il a codirigé le
présent ouvrage avec Laurent Coudrier. Il a rédigé le chapitre “L’eau :
une ressource disponible et mobile” et les zooms sur le thermalisme,
les sports d’eaux vives, le lac Baïkal et l’oasis Al-Hasa.


Eloïse Libourel est agrégée et docteure en géographie, enseignante
en CPGE littéraire au lycée Marcelin Berthelot à Saint-Maur-des-Fossés.
Elle est chercheuse associée au Laboratoire Ville Mobilité Transport
(UMR-T 9403), où elle mène des recherches portant principalement sur
les politiques de transport en Europe, sur l’aménagement des territoires
et sur les stratégies d’acteurs. Elle a corédigé avec Jérôme Chauvineau-
Jost les chapitres “L’eau, arme ou cible ? Ruée vers l’eau et hydroconflictualité”
et “L’eau, monnaie d’échange : coopération et hydrodiplomatie”
et rédigé “L’eau en Méditerranée : une ressource stratégique et
convoitée”.

Alexandra Monot est agrégée et docteur en géographie, enseignante
à l’Université de Strasbourg. Ses recherches portent principalement sur
la géographie économique, sur les environnements forestiers, ruraux et
périurbains, ainsi que sur les espaces ultramarins français. Elle a rédigé
les chapitres “L’eau des villes” et “L’eau des champs” et les zooms sur
l’irrigation et la production agricole en Inde, l’essor de Bénarès,
la riziculture en Asie du Sud-Est et la question de l’eau à Bangkok.

Céline Pierdet est maîtresse de conférences en géographie à
l’Université de Technologie de Compiègne, spécialiste de l’Asie du Sud-
Est. Elle a rédigé le chapitre “L’eau en Asie du Sud-Est : une multiplication
des conflits d’usage malgré l’abondance de la ressource”.

Damien Surget est professeur agrégé de géographie à l’Université
de Bretagne-Sud. Il a rédigé les chapitres “Protéger l’eau, protéger les
paysages de l’eau” et “L’eau dans le ‘triangle de la soif’ : Moyen-Orient,
Afrique du Nord et Asie centrale”, ainsi que les zooms sur le parc naturel
régional de Brière et la mer d’Aral.

Audrey Tissut, ancienne élève de l’ENS Fontenay-St-Cloud,
agrégée de géographie, docteur en géographie, enseigne en CPGE littéraires
au Lycée Blaise Pascal (Clermont-Ferrand). Elle a rédigé le
chapitre “Les usages de l’eau : géographie d’une ressource sous
pression” et les zooms sur Munich et sur le Néguev en Israël.

Raymond Woessner est directeur de la publication pour la
géographie aux Éditions Atlande. Agrégé et docteur, il a été professeur
de géographie et directeur du master Transport, Logistique, Territoires et
Environnement de Sorbonne Université. Il a rédigé le chapitre
“Un fleuve au coeur des problématiques sur l’eau : le Rhin” et le zoom
sur le barrage des Trois-Gorges.

La vulnérabilité s’aggrave notamment pour les pays du Sud qui
ont connu rapidement une triple transition. D’abord, la transition
démographique, entamée depuis les années 1950, fait que 97 % de la
croissance démographique mondiale s’effectue dans des pays en
développement : alors que les Africains étaient 225 millions en 1950
(1 habitant sur 10), ils seront 2 milliards en 2050 (1 habitant sur 5).
Cela pose dans plusieurs pays un problème global d’approvisionnement
de masse pour l’eau et la nourriture. Ensuite, la transition urbaine y est
encore plus rapide que celle démographique, avec un doublement de la
population urbaine en 20 ans dans les pays du Sud. Si toutes les villes
sont concernées, l’essor se manifeste notamment avec la constitution
rapide de grandes agglomérations de plus de 10 millions d’habitants.
Ces mégapoles*, parfois qualifiées de “monstruopoles”, deviennent des
agglomérations sans fonction, mais avec population. Ces territoires
souffrent d’un déficit criant d’équipements pour l’accès à l’eau.
Par exemple, Jakarta doit se contenter d’un réseau d’eau et d’égouts
prévu pour 500 000 personnes, alors qu’elle concentre 15 millions
d’habitants [Dietrich, 2020]. Enfin, la transition économique renforce
les usages de l’eau au sein des pays en développement : elle “produit une
rareté de l’eau” [Bravard, in Blanchon, 2009] et suscite un nouveau un
facteur de conflit relatif à l’allocation des ressources entre usagers
(eau agricole, industrielle, domestique, etc.).