

Par Raymond Woessner (dir.), Stéphane Angles, Jacques Charlier et Gilles Muller
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
- Tous les titres sont organisés autour des grandes thématiques qui animent le sujet. - L’ouvrage inclut un portfolio d’une cinquantaine de cartes, schémas, graphiques, tableaux et clichés.
- L’ouvrage est complété par une chronologie et par une bibliographie.
- Un système de circulation efficace entre les fiches, les références bibliographiques, les définitions et les documents.
Fiche technique
LE PORTFOLIO : ICONOGRAPHIE OU ILLUSTRATIONS ? . . . . . . . . . . . . . . .15
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61
LA TRAME DES ÉCHANGES, DES CIRCULATIONS ET DES RÉSEAUX
LA MONDIALISATION MARITIME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66
La Méditerranée comme route maritime globale . . . . . . . . . . . . . . .66
Les ports-pivots : du transbordement à l’industrie . . . . . . . . . . . . . .67
Un monde maritime diversifié . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .69
LE PORT ET LA VILLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .71
La massification des transports et le boom portuaire . . . . . . . . . . . .71
De nouvelles métropoles portuaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73
LES VOIES TERRESTRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75
La primauté de la route . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75
Les difficultés du rail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . .76
LES CHANGEMENTS GLOBAUX QUI AFFECTENT L’ÉCOSYSTÈME
DE LA MER MÉDITERRANÉE ET LES ENVIRONNEMENTS MÉDITERRANÉENS
PLUSIEURS MÉDITERRANÉES, PLUSIEURS CATASTROPHISMES . . . . . . . . . .80
Les caractéristiques des pluies méditerranéennes . . . . . . . . . . . . . .81
Séismes et volcanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82
LE MIRACLE DE L’EAU, SES ENJEUX ET SES LIMITES . . . . . . . . ..... . . .84
Des ressources limitées, des consommations grandissante
et une végétation à la peine
Les ravages de l’érosion
Les grands travaux
Les bassins-versants et les frontières nationalese
LES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE . . . . . . . . . . . .94
Prise de conscience ?
Une mer changeante
La menace des incendies
ESPACES FLUIDES ET PROSPÈRES, ESPACES RUGUEUX ET TRAGIQUES
LE CHOC DES NATIONALISMES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .108
Génocides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .108
Le sort des Palestiniens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .109
LES MIGRATIONS DE TRAVAIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112
De la campagne à la ville et de la ville à la grande émigration . . .112
Flux contemporains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .113
LES MIGRATIONS ILLÉGALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115
La barriérisation de l’Union européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115
L’externalisation des migrants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .117
LE TRACÉ DES FRONTIÈRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119
L’Europe apaisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119
Les frontières en Afrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .122
Les frontières incandescentes de la Méditerranée orientale . . . . . .123
L’INSULARITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .126
LES INÉGALITÉS TERRITORIALES, LES TRAJECTOIRES DE CONVERGENCE OU DE DIVERGENCE
L’EFFONDREMENT DIFFÉRÉ DE LA FÉCONDITÉ . .. . . . . . . . . . . . . . . . . .130
Natalité et dénatalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 131
Le cas particulier d’Israël et de la Palestine . . . . . . . . . . . . . . . . . .132
LES ÉCARTS STRUCTURELS ENTRE PAYS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
Le processus de Barcelone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
L’Union européenne en panne ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
L’impossible unité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
La hiérarchie des villes-monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .142
Les métropoles à la recherche de la puissance et de la gloire . . . .144
Traitement social et patrimonial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147
LES SYSTÈMES PRODUCTIFS MÉDITERRANÉENS ET LEURS MUTATIONS
LE TOURISME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .152
Un arrière-plan élitiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .153
Le tourisme de masse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .155
Les milieux naturels face au tourisme : une menace et une opportunité . . . . .163
LA BASE INDUSTRIELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .164
De l’économie oil & gas aux énergies renouvelables . . .165
Les industries lourdes et de transformation . . . . . . . . . .170
Le défi technopolitain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .177
La Troisième Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .180
DES AGRICULTURES EN RECOMPOSITION
FACE AUX CHANGEMENTS GLOBAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .182
Des agricultures méditerranéennes entre mutations et évolutions
du rapport aux milieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .183
Des agricultures méditerranéennes facteurs et enjeux
des changements globaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .191
Des stratégies d’adaptation différentes
aux changements climatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .193
LES VIGNOBLES MÉDITERRANÉENS FACE AUX CHANGEMENTS GLOBAUX 199
La région méditerranéenne, berceau de la viticulture . . . . . . . . . .200
Les défis écologiques et climatiques : la résilience
des vignobles méditerranéens en question . . . . . . . . . . . . . . . . . . .204
Les stratégies d’adaptation pour la durabilité des vignobles . . . . .206
L’OLIVIER, UN ARBRE-SYMBOLE DU MONDE MÉDITERRANÉEN . . . . . . . .210
Un arbre enraciné dans le monde méditerranéen . . . . . . . . . . . . . .210
Une économie oléicole dominée
par les pays de l’Union européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .211
La culture de l’olivier face aux défis contemporains . . . . . . . . . . .213
CRÉATION ET RECRÉATION DES AIRES CULTURELLES
JUSQU’À QUEL POINT PEUT-ON ÉVOQUER
UNE CIVILISATION MÉDITERRANÉENNE TRADITIONNELLE ? . . . . . . . . . .217
L’irruption imposée de la modernité technique par le colonialisme 217
Les mutations du patriarcat, à des vitesses différentes
selon les rives de la Méditerranée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .218
Espaces genrés et échelles géographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . .224
LA PROBLÉMATIQUE RELIGIEUSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .226
Un monde fractionné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .226
La tradition religieuse face à la modernité occidentale . . . . . . . . .230
Le nationalisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .232
LES PRODUCTIONS CULTURELLES PAR L’IMAGE ET LE SON . . . . . . . .233
La scène de l’art contemporain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .234
Du cinéma à la télévision et jusqu’aux influenceurs . . . . . . . . . . .235
La musique populaire et savante : entrelacs . .. . . . . . . . . . . . . . . .239
OUTILS
CHRONOLOGIE EXPRESS
AVANT NOTRE ÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .247
DEPUIS NOTRE ÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .248
LE MONDE CONTEMPORAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .250
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .257
Stéphane Angles est professeur de géographie à l’Université de Lorraine. Spécialiste de la culture de l’olivier, il a dirigé l’Atlas des paysages de la vigne et de l’olivier en France méditerranéenne paru aux éditions Quae. Dans le présent volume, il a rédigé le chapitre “L’olivier, un arbre- symbole du monde méditerranéen”.
Jacques Charlier, professeur émérite de géographie à l’UC Louvain à Louvain-la-Neuve et spécialiste de géographie des transports, a développé un intérêt tout particulier pour les ports et les chemins de fer. Dans le présent volume, il a corédigé le chapitre “Le tourisme de masse”.
Gilles Muller est professeur agrégé de géographie en classes prépara- toires aux grandes écoles aux lycées Fustel de Coulanges et Jean Rostand à Strasbourg, ancien membre du jury de l’ENS de Lyon, formateur acadé- mique pour l’agrégation interne d’histoire-géographie. Dans le présent volume, il a rédigé le chapitre “Les vignobles méditerranéens face aux changements globaux”.
Raymond Woessner a enseigné l’histoire et la géographie au lycée français de Mutuelleville à Tunis en 1979-1981. Il est professeur agrégé et docteur en géographie, retraité de Paris IV Sorbonne. Il est le directeur de la publication pour la géographie aux éditions Atlande. Il a rédigé le présent ouvrage à l’exception des trois chapitres ci-dessus.
La mer Méditerranée offre un visage paradoxal: elle sépare des terres, îles comme continents; mais elle permet aussi de voyager et de commercer en toute liberté, pourvu qu’un minimum de sécurité soit assuré face aux éléments naturels et aux malveillances des humains. Platon le disait déjà: “Nous sommes comme des grenouilles autour d’une mare”. Ce scénario antique d’une mer multipolarisée par des villes qui sont des cités-États, base concrète d’une économie-monde, pourrait renaître si les pays riverains de la Méditerranée recréaient un lac ouvert aux circulations dans toutes les directions et tous les domaines. Utopie, même si les échanges entre les rives sont puissants. Mais les flux sont tenus du dehors...
Aujourd’hui, l’économie-monde est globalisée. Ses réseaux traversent la Méditerranée, notamment via le commerce maritime et le transport de l’information par les câbles sous-marins. Il en résulte un espace transactionnel actif à plusieurs échelles, globale, régionale et locale. Les échanges peuvent se faire dans un cadre légal, et ils sont alors dévoilés par la statistique. Ou bien ils sont illégaux (contrebande, drogues, migrants) et mal connus. Toute transaction s’inscrit dans une relation entre les parties prenantes. Elle se déroule dans un champ concurrentiel et subit des aléas. De fait, on balance en permanence entre échange et confrontation, entre métissage et rupture.