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Irma Vep, Olivier Assayas

15,00 €
TTC

Par Sébastien Rongier

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  Livraison en lettre suivie

3€ en France métropolitaine et à l'international, 8€ dans les DOM-TOM

Traitant de l’un des trois sujets de la spécialité cinéma-audiovisuel des terminales pour les sessions 2024, 2025 et 2026, cet ouvrage offre un dossier complet et maniable dans une collection plébiscitée par les élèves et leurs professeurs. L'originalité de cet ouvrage est de croiser œuvres et thèmes au programme.

Comme chaque volume de la collection, l’ouvrage comprend trois parties :

- Repères :   • Olivier Assayas

• Cinéma direct

• Lieu de tournage

• Protocole de tournage

• Production et diffusion

- Problématiques :   • Mise en récit

• Réel, réalité, fiction

• Parole, discours, dialogue

- Outils :   Irma Vep au baccalauréat

• Séquencier

• Filmographie

• Ressources

• Glossaire

• Photogrammes

L’ouvrage propose également une interview exclusive du réalisateur Olivier Assayas

Fiche technique

Référence
480014
ISBN
9782384280148
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
280
Reliure :
broché

Sébastien Rongier est écrivain et enseignant, professeur agrégé de lettres modernes. Il enseigne la Culture Artistique et Audiovisuelle au BTS audiovisuel de Boulogne-Billancourt.  

Comment s’est déroulé le montage, notamment l’intégration des extraits des Vampires ? À travers les huit épisodes, il y a une vraie structure d’ensemble.

Olivier Assayas :

Vous mettez le doigt sur un point douloureux, difficile en tout cas. De prime abord j’étais contre l’idée de travailler avec trois monteurs. Il y avait Marion Monnier, Simon Jacquet et François Gédigier. Marion a fait trois épisodes, Simon trois, François deux. J’ai analysé le calendrier et il n’y avait pas d’alternative, j’avais besoin de chacun d’eux. Je devais monter les épisodes un par un avec un monteur qui par la suite en assurait toutes les étapes de la postproduction. Pendant ce temps, moi je passais au deuxième, et ainsi de suite.
Après qu’on ait envoyé le premier montage, il y avait toujours des retours de HBO et A24. C’est des méthodes à l’américaine, il y avait des pages et des pages de commentaires sur tous les registres, du plus intéressant au plus absurde. Je n’étais pas très patient avec tout cela, car je ne pouvais pas avoir la tête partout à la fois. J’ai adopté l’option de ne pas lire les notes. Mais de laisser les monteurs s’en débrouiller. Pendant ce temps-là, j’avançais.
Je leur ai demandé de classer les notes en trois catégories : première catégorie, il y a une idée qui vaut la peine d’être prise au sérieux. Dans ce cas-là, ils l’essayent, et, en général, je valide. Ça peut être couper un dialogue ici, un plan là, ou clarifier un point précis de la narration. Souvent il y avait des suggestions qui étaient de bon sens et qui fonctionnaient très bien. Deuxième catégorie : les idées douteuses. Les monteurs les tentent en maquette, je les visionne et je les accepte ou pas. Si je les accepte, ils les finalisent. Sinon on oublie. Troisième catégorie : les propositions qui n’ont aucun intérêt. On ne les prend pas en compte et on fait les morts. Si elles reviennent sur le tapis, je rédige un bref commentaire pour expliquer ma position. En général, ça s’arrête là.
Mon emploi du temps était plus ou moins le suivant : durant la journée, je montais un épisode, et le soir, j’allais voir les rectifications des précédents. Ou bien, à un stade ultérieur, je choisissais des musiques ou je regardais des maquettes d’effets spéciaux.