Paris est une fête

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Comment Paris réinvente le marché de l’art

Lorenzo Beatrix

Préface de Joseph Allen Shea, Postface de Frédéric Jousset

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France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€

Paris se réveille. Longtemps assoupie, la place de Paris retrouve ces dernières années son lustre passée. La centralité des fondations privées comme LVMH et Pinault ainsi que l’effet d’entraînement des grands musées ont permis à la capitale française de tirer son épingle du jeu tant du Brexit que de l’exclusion de Moscou des circuits internationaux. Cet ouvrage lauréat du prix de la thèse X-HEC Entrepreneurs se penche sur les mutations actuelles du marché de l’art dans lesquelles Paris joue un rôle crucial : terre d’accueil d’un nombre croissant de galeries, la “ville lumière” pourrait être celle qui sauve le marché de l’art contemporain soumis à de multiples excès. Les capitaux chinois affluent à la recherche de galeries branchées ; Art Basel, leader en matière de foires artistiques, a créé un évènement parisien annuel ; la Seine-Saint-Denis, où les entrepôts désaffectés se muent en lieux d’exposition, fait même figure de nouveau Brooklyn.

Revenant sur l’histoire du marché de l’art dans la capitale française depuis l’apparition des premiers collectionneurs au XVIIe siècle, Lorenzo Beatrix s’intéresse aux nouvelles logiques de l’art contemporain, fondées notamment sur la mondialocalisation. Il examine le modèle commercial parisien, influencé par les méga-collectionneurs, ainsi que la place de Paris au sein du marché mondial de l’art.

Enfin, l’auteur interroge la digitalisation de ce marché, avec l’essor des ventes en ligne qui posent la question de l’authenticité des œuvres achetées. Ce processus accompagne l’émergence de start-ups qui font entrer de nouveaux acteurs sur un marché de plus en plus compétitif. Face à cette industrialisation et à ses dérives, Lorenzo Beatrix appelle au développement de canaux alternatifs et à un rôle accru des institutions culturelles, afin que Paris reste une fête.

Fiche technique

Référence: 480028
ISBN: 9782384280285
Hauteur :: 21 cm
Largeur :: 15 cm
Nombre de pages :: 184

PRÉFACE DE JOSEPH ALLEN SHEA …………………………13
AVANT-PROPOS …………………………………………… 19
INTRODUCTION …………………………………………… 21

PARIS LIBÉRÉ ! D’UNE VILLE BERCEAU DE L’ART
À CELLE QUI PEUT SAUVER SON MARCHÉ ………………… 25
1640-1780 : la naissance du collectionneur à Paris . . . . . . . . . 25
1780-1830 : la démocratisation du marché . . . . . . . . . . . . . . . 30
1830-1930 : l’âge d’or parisien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
D’une France de l’autre côté de l’Atlantique . . . . . . . . . . . . . . 42
1990-2024 : le lent retour de Paris dans la triade . . . . . . . . . . . 49

LE MOMENT PARIS, VERS UNE NOUVELLE LOGIQUE
DE L’ART CONTEMPORAIN ………………………………… 57
La mondialocalisation : lorsque les méga-galeries
s’installent en France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Les ventes aux enchères, l’allié nécessaire ? . . . . . . . . . . . . . . . 67
La modernité à l’épreuve des acheteurs :
nouvelles galeries et nouvelles espérances . . . . . . . . . . . . . . . . 74
Les nouveaux lieux de l’art, de l’alternatif à la marge . . . . . . . 82
Le soutien public à la création . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88

PARIS VEND-IL ? …………………………………………… 91
Les foires parisiennes face à un modèle en pleine évolution . 91
Quel collectionneur pour Paris ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
Le politique et l’image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Artistes français, concurrence mondiale . . . . . . . . . . . . . . . . 107

UN NOUVEL ÉPICENTRE ENTREPRENEURIAL …………… 111
L’essor des ventes digitales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
L’art et la structure entrepreneuriale française . . . . . . . . . . . 117
Le point de départ : l’arrivée de Singulart . . . . . . . . . . . . . . . 120
La problématique côté artiste, un nouvel entrant . . . . . . . . . 121
Artsper : la success story française
qui tient la dragée haute au marché de l’art . . . . . . . . . . . . . . 124
La problématique côté collectionneur : Docent . . . . . . . . . . 126
De la logique du club : Matis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129

LA CULTURE, REMPART CONTRE LES EXCÈS ……………… 135
Le système musée : quand le marché embrasse le musée . . . 135
L’agenda culturel parisien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
La galerie d’art, vecteur de projets en institutions . . . . . . . . . 144
La résidence, quand les artistes contrôlent leur rythme . . . . 147

CONCLUSION……………………………………………… 151
POSTFACE DE FRÉDÉRIC JOUSSET…………………………153
GLOSSAIRE………………………………………………… 157
NOTES ……………………………………………………167

Lorenzo Béatrix est diplômé d’HEC. Il exerce actuellement la fonction de directeur commercial et marketing dans une start-up promouvant l’art via l’IA.

L’objectif de ce livre n’est pas de proposer une introduction à l’art contemporain, bien qu’il s’intéresse à certains de ses aspects, mais plutôt de répondre aux questions qui lient son marché à ce lieu particulier qu’a été, qu’est, et que sera Paris. Au fil de ces pages, je me propose de vous guider à travers l’histoire du marché de l’art à Paris. C’est aussi une tentative de donner envie à de futurs entrepreneurs d’innover au sein de ce marché si passionnant, où tout reste encore à définir. […] Paris se trouve ainsi à l’intersection des questions les plus actuelles concernant le marché de l’art et ses collectionneurs. La ville voit fleurir un nombre croissant de galeries et de mégagaleries internationales, retrouvant, après avoir été successivement la capitale de l’art puis un fantôme sur la scène mondiale, sa place de vivier de talents et de “ville lumière” dans le domaine artistique. En pleine renaissance, Paris doit cependant s’affirmer dans son individualité plutôt que de suivre les règles préétablies du marché de l’art. Si elle réussit, Paris pourrait bien être celle qui sauve le marché de l’art contemporain d’une impasse de plus en plus visible.