Journal d'Al Sola
Mémoire d'un écrivain
Par Jean Proal
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
À l'occasion du cinquantenaire de la disparition du grand écrivain provençal Jean Proal, les éditions Atlande publient trois ouvrages dont cet inédit Journal d'Al Sola. Rédigés en 1962 au sanatorium d'Al Sola, dans le Roussillon, ces carnets sont, au soir de la vie de l'auteur, une forme de bilan de son parcours, tant personnel que littéraire et intellectuel. Ils mêlent anecdotes parisiennes, souvenirs provençaux et chroniques de la vie locale, à Al Sola. On y croise médecins, patients, paysans, montagnards, écrivains et intellectuels (notamment Giono, Jouvet et Céline) mais aussi textes de Proust, musique de Beethoven ou l'atmosphère des années de guerre aux Deux-Magots.
Un témoignage inédit sur des années centrales dans l'histoire intellectuelle française.
Fiche technique
- Référence
- 460565
- ISBN
- 9782350305653
- Hauteur :
- 21 cm
- Largeur :
- 15 cm
- Nombre de pages :
- 228
- Reliure :
- broché
L’AVENTURE D’UN INÉDIT,
LE JOURNAL D’AL SOLA PAR ANNE-MARIE VIDAL . . . . . . . . . . . . . . . . . .9
JOURNAL D’AL SOLA
CAHIER I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15
CAHIER II . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85
CAHIER III . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .149
POSTFACE, JOURNAL D’AL SOLA PAR SYLVIE VIGNES . . . . . . . . . . . . . .171
NOTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .207
Jean Proal (1904-1969) est le plus grand peintre des sentiments nés d'un lieu. Deux, en l'occurence, l'ont particulièrement inspiré : les Alpes de Haute-Provence et la Camargue. Comparable par bien des points à Giono, avec lequel il entretint une correspondance passionnée, il fut également proche d'Aragon et côtoya Cendars. Il fut à trois reprises pressenti pour le Goncourt, reçut le Grand prix du roman de la Société des Gens de Lettres en 1953 et fut le premier lauréat du Grand Prix de Provence, en 1961, pour l'ensemble de son oeuvre.
Avril 1966
Depuis le temps où a commencé la sagesse - je veux dire 1950 - je m'étais fait, je m'étais mûri une définition de la viellesse dont j'essayais de faire une règle de vie : "Envie de tout, besoin de rien".
Malgré les traverses et les à-coups, ça m'avait pas si mal réussi. Et puis il y a peut être un seuil qu'on franchit. Et la vieillesse, ça devient : " Besoin de tout - envie du reste ... Plus moyen".