J’accuse l’URSSAF…!
par Philippe Pascal.
Préface de Nicolas Vescovacci.
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
Le héros d’une saga judiciaire livre sa vérité.
Fiche technique
- Référence
- 460708
- ISBN
- 9782350307084
- Hauteur :
- 17,8 cm
- Largeur :
- 12 cm
- Nombre de pages :
- 284
- Reliure :
- broché
- Format :
- poche
SOMMAIRE
PRÉFACE - SEPT ANS DE RÉFLEXION.............................................................................9
AVANT-PROPOS........................................................................................................13
UN MEC ORDINAIRE..................................................................................................21
DÉBUT DE "L'AFFAIRE MARIANI".................................................................................31
MA RENCONTRE AVEC FRANÇOIS MARIANI ..................................................................37
LE CONTRÔLE, LA PERQUISITION................................................................................45
INVESTIGATIONS COMPLÉMENTAIRES.........................................................................55
LE REDRESSEMENT....................................................................................................61
VOUS NE RÊVEZ PAS, CELA SE PASSE BIEN EN FRANCE ................................................75
COMPLÉMENT D'ENQUÊTE : L'ÉCOLE HÔTELIÈRE, LES ENTREPRISES DU BÂTIMENT .......... 83
LES TROIS PROCÉDURES PÉNALES DÉPOSÉES CONTRE M. MARIANI.................................97
LE TRIBUNAL, MA SECONDE MAISON ..........................................................................101
DAVID ....................................................................................................................129
L'URSSAF, CET ENNEMI INATTENDU .......................................................................... 133
UN MORCEAU DE CIEL BLEU : LES GLIÈRES, MÉDIAPART ..............................................149
LE RÔLE DÉTERMINANT DE LA PRESSE .......................................................................159
LA CGT ME PERMET DE RESTER DEBOUT .......... ..........................................................193
LUTTER CONTRE TOUTES LES FRAUDES ? PAS SÛR ...................................................... 211
ÉPILOGUE ............................................................................................................... 235
APPENDICE - MON COMITÉ DE SOUTIEN ..................................................................... 243
Anciennement inspecteur de l'URSSAF en charge de la lutte contre la fraude dans le Vaucluse, Philippe Pascal a été traîné en justice à trois reprises pour avoir rempli la mission de contrôle qui lui incombait et épinglé un entrepreneur influent de sa région. Trahi par son employeur qui ne l'a pas soutenu sur le banc des accusés et après sept années de procédures judiciaires, l'auteur, devenu le symbole d'une lutte contre la fraude à deux vitesses, nous délivre le récit de son expérience.
Avec une préface de Nicolas Vescovacci, journaliste d’investigation, notamment pour Envoyé Spécial ou Cash Investigation.
Nous étions sept – Jean le gendarme, Jean-François l’inspecteur du travail, Olivier et Antoine, les contrôleurs des impôts, moi-même, inspecteur de l’URSSAF, et les deux magistrats –, rien ne devait sortir du bureau de la magistrate.
“François Mariani a sans doute tissé un réseau efficace, y compris dans les administrations et services publics, et il ne faut prendre le risque d’aucune fuite. Ici, il a des ‘amis’ bien placés partout. Et si votre hiérarchie vous fait le moindre reproche après le contrôle, confirmez-leur que nous vous avons demandé de ne pas parler de ce dossier, nous vous couvrirons.”
Je suis sorti du bureau de Mme Champrenault assailli de doutes.
Et si ce dossier devenait explosif ? Et si M. Mariani était mis en examen, placé en garde à vue et sa carrière d’homme public salie, voire interrompue par ce contrôle ? Il ne manquerait pas de me poursuivre de son ressentiment, voire de sa haine. Je suis sans doute le seul qu’il connaît un peu et lui, qui s’estime intouchable, ne manquera pas de penser “Pascal savait et il ne m’a pas prévenu, c’est un salaud !”.
Ces pensées m’ont dérangé quelques heures, voire quelques jours, je ne sais plus. Je ne me suis jamais laissé aller à de telles manœuvres, et c’était absolument inimaginable pour moi de trahir mes partenaires, amis pour certains, de défier la loi, de tromper les magistrats et encore moins de me compromettre avec un employeur, aussi puissant soit-il.
Comme la majorité des agents de contrôle, lorsque je suis en présence d’un dossier représentant une fraude potentielle qui concerne une connaissance proche, je m’en dessaisis et le confie à un autre inspecteur.
Cette habitude me permet de ne jamais être en difficulté ; mais, pour le contrôle à venir de l’entreprise de François Mariani, que je n’ai rencontré que deux ou trois fois, je n’ai aucune raison de me dessaisir du dossier ni d’avoir le moindre scrupule, la moindre crainte.
J’ai certes eu des relations cordiales avec lui l’espace de quelques réunions, mais il n’est ni un ami, ni un collègue, encore moins un copain.
Thierry Villardo a donc établi les réquisitions nécessaires à la mise en place d’une opération CODAF regroupant les services suivants :
• la cellule RFTI (répression de la fraude et du travail illégal) de la gendarmerie,
• la DIRECCTE (Inspection du travail),
• l’URSSAF,
• la BCR (brigade de contrôle et de recherche) des services fiscaux,
• la brigade de gendarmerie du Pontet qui elle, prudence oblige, n’a été prévenue que le matin même de l’intervention par le major, chef de la brigade financière.
En date du 9 décembre 2010, nous nous sommes rendus dans l’hôtel-restaurant à l’enseigne Les Agassins. Trois fourgons de la gendarmerie locale et de celle d’Avignon nous accompagnaient… il me semblait que cela faisait beaucoup pour une opération où une quinzaine de salariés seraient présents.
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On parle du combat de Philippe Pascal dans L'Humanité.